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LANCEURSD'ALERTE
La fondation Mozilla verse 250 000 dollars à SecureDrop, une plateforme servant à envoyer aux médias, de façon sécurisée et anonyme, tout document que des lanceurs d'alerte voudraient porter à la connaissance du public.
Les lanceurs d’alerte sont au cœur de l’actualité. Se pose tout particulièrement la question de leur employabilité future une fois qu’ils ont dénoncé. Comme l’illustrent le cas Luxleaks et les différentes publications sur le sujet (voir notamment l’article de Patrice Cailleba sur The Conversation France et les travaux de Near et Miceli, 2008), les lanceurs d’alerte ont peu de chance d’être recrutés par une autre entreprise.
Le lanceur d'alerte s'est exprimé, par visioconférence, sur la polémique entourant les fausses actualités partagées sur Facebook. Snowden appelle notamment à développer des alternatives aux plateformes dominantes (Google, Facebook, Twitter).
Les anciens internautes le savent, en matière de sécurité informatique, la France bat des records d’immobilisme. On pourrait mettre ça sur le compte d’un système éducatif à la traîne, sur le compte d’un manque de cyber souveraineté , sur le compte des pirates qui assassinent des artistes à coups de clics, sur le compte des anciens astronautes, mais on revient toujours au fait politique, celui qui fait la loi.
Fondée par un journaliste et un hacker, la plateforme GoLeaks propose aux journalistes de les former pour avoir le droit de recevoir des documents confidentiels en respectant un cahier des charges qui assure la protection de leur source.
Pendant qu’en France, nos « représentants de la nation » votent des lois décriées par de très nombreuses associations, l’Europe s’inquiète.
Dans un communiqué de presse publié le 29 Octobre 2015, le Parlement Européen (PE) demande à la Commission Européenne de « veiller à ce que tous les transferts de données vers les États-Unis soient soumis à un niveau efficace de protection et demandent aux États membres de l’UE d’accorder une protection à Edward Snowden, en tant que « défenseur des droits de l’homme ». »
Dans un communiqué de presse publié le 29 Octobre 2015, le Parlement Européen (PE) demande à la Commission Européenne de « veiller à ce que tous les transferts de données vers les États-Unis soient soumis à un niveau efficace de protection et demandent aux États membres de l’UE d’accorder une protection à Edward Snowden, en tant que « défenseur des droits de l’homme ». »
Le Parlement européen a voté un amendement en faveur d'Edward Snowden. Les députés appellent les États membres de l'Union à protéger le lanceur d'alerte américain.
Grâce aux révélations d'Edward Snowden, nous comprenons aujourd'hui que le niveau de surveillance dans nos sociétés est incompatible avec les droits de l'homme. Le harcèlement répété et les poursuites judiciaires que subissent les opposants, les sources et les journalistes (aux États-Unis et ailleurs) en sont la preuve. Nous devons réduire le niveau de surveillance, mais jusqu'où ? Où se situe exactement le seuil tolérable de surveillance que l'on doit faire en sorte de ne pas dépasser ? C'est le niveau au delà duquel la surveillance commence à interférer avec le fonctionnement de la démocratie : lorsque des lanceurs d'alerte comme Snowden sont susceptibles d'être arrêtés.
Face à la culture du secret des gouvernements, nous, le peuple,1 devons compter sur les lanceurs d'alerte pour apprendre ce que l'État est en train de faire. De nos jours, cependant, la surveillance intimide les lanceurs d'alerte potentiels, et cela signifie qu'elle est trop intense. Pour retrouver notre contrôle démocratique sur l'État, nous devons réduire la surveillance jusqu'à un point où les lanceurs d'alerte se sentent en sécurité.
L'utilisation de logiciels libres, comme je la préconise depuis trente ans, est la première étape dans la prise de contrôle de nos vies numériques – qui inclut la prévention de la surveillance. Nous ne pouvons faire confiance aux logiciels non libres ; la NSA utilise et même crée des failles de sécurité dans des logiciels non libres afin d'envahir nos ordinateurs et nos routeurs. Le logiciel libre nous donne le contrôle de nos propres ordinateurs, mais cela ne protège pas notre vie privée dès l'instant où nous mettons les pieds sur Internet.
Face à la culture du secret des gouvernements, nous, le peuple,1 devons compter sur les lanceurs d'alerte pour apprendre ce que l'État est en train de faire. De nos jours, cependant, la surveillance intimide les lanceurs d'alerte potentiels, et cela signifie qu'elle est trop intense. Pour retrouver notre contrôle démocratique sur l'État, nous devons réduire la surveillance jusqu'à un point où les lanceurs d'alerte se sentent en sécurité.
L'utilisation de logiciels libres, comme je la préconise depuis trente ans, est la première étape dans la prise de contrôle de nos vies numériques – qui inclut la prévention de la surveillance. Nous ne pouvons faire confiance aux logiciels non libres ; la NSA utilise et même crée des failles de sécurité dans des logiciels non libres afin d'envahir nos ordinateurs et nos routeurs. Le logiciel libre nous donne le contrôle de nos propres ordinateurs, mais cela ne protège pas notre vie privée dès l'instant où nous mettons les pieds sur Internet.
Le Parlement européen a une nouvelle fois demandé mardi à la Commission et aux états membres de faire en sorte d'accorder l'asile politique aux lanceurs d'alertes "qui dénoncent des pratiques de surveillance abusives".
Des députés de tous les bords, à l'exception du Parti Socialiste, ont déposé une proposition de loi commune pour tenter de réveiller le gouvernement sur la nécessité de protéger les lanceurs d'alerte qui divulguent des informations. Mais leur proposition de loi de protection des sources ne vise encore une fois que les seuls journalistes professionnels, laissant les blogueurs sur la touche.
L'ancien procureur général des USA, Eric Holder, considère qu'un accord avec Edward Snowden est possible pour lui permettre de rentrer au pays. Les poursuites judiciaires contre lui seraient maintenues, mais avec des garanties supplémentaires.
Tor2web est un projet qui permet aux utilisateurs d’accéder aux Services Cachés / Hidden Services / adresses en .Onion sans utiliser le Tor Browser. Ce projet a été initié par Aaron Swartz and Virgil Griffith. Site officiel https://tor2web.org
Contrairement aux extensions top-level domains comme un .com, .org ou .net, les URL des services cachés se terminent par .onion et sont uniquement accessibles depuis Tor.
Tor2Web agit comme un proxy spécialisé ou une sorte d’intermédiaire entre les services cachés et les utilisateurs en rendant visible et accessibles ces services aux personnes qui sont pas connectés à Tor. Pour ce faire, un utilisateur prend l’URL d’un service caché et remplace .onion avec .tor2web.org.
Contrairement aux extensions top-level domains comme un .com, .org ou .net, les URL des services cachés se terminent par .onion et sont uniquement accessibles depuis Tor.
Tor2Web agit comme un proxy spécialisé ou une sorte d’intermédiaire entre les services cachés et les utilisateurs en rendant visible et accessibles ces services aux personnes qui sont pas connectés à Tor. Pour ce faire, un utilisateur prend l’URL d’un service caché et remplace .onion avec .tor2web.org.
Ma petite réaction au sujet de la demande d’asile politique d’Assange a fait jaillir dans ma timeline les commentaires de beaucoup de réactionnaires.
(...)
Ce bruit nauséeux, qui frise avec les pensées les plus brunes de notre histoire, m’a fait deux secondes me mettre à la place d’Assange. Si j’étais lui, qu’est-ce je ferais ? Je connais bien mal son dossier, son histoire, mais, à le lire, il me semble qu’humainement le statu quo ne peut pour lui se prolonger. Donc, je me livrerais à la police britannique, avec force avocats autour de moi, TV et tout le reste.
(...)
Mais je ne suis pas Assange, je ne suis pas en position de me faire interner, d’être faussement accusé de crime… et peut-être vaut-il encore mieux vivre dans cinq mètres carrés en pouvant communiquer avec le monde que dans une cellule coupée du monde. Tant qu’Assange est connecté, il nous est utile.
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Ce bruit nauséeux, qui frise avec les pensées les plus brunes de notre histoire, m’a fait deux secondes me mettre à la place d’Assange. Si j’étais lui, qu’est-ce je ferais ? Je connais bien mal son dossier, son histoire, mais, à le lire, il me semble qu’humainement le statu quo ne peut pour lui se prolonger. Donc, je me livrerais à la police britannique, avec force avocats autour de moi, TV et tout le reste.
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Mais je ne suis pas Assange, je ne suis pas en position de me faire interner, d’être faussement accusé de crime… et peut-être vaut-il encore mieux vivre dans cinq mètres carrés en pouvant communiquer avec le monde que dans une cellule coupée du monde. Tant qu’Assange est connecté, il nous est utile.
Julian Assange s'est vu opposer une fin de non recevoir à sa demande d'accueil en France. Une position que regrette le parti Pirate, qui aurait aimé que l'Hexagone fasse honneur à sa tradition de terre d'asile.
Je n’ai jamais été fier d’être Français, pas plus que d’être blanc ou de sexe masculin. Je me sens avant tout humain, et même pas humain puisque, à l’image des Grecs anciens, je respecte les dauphins autant que mes semblables. Je suis un être conscient, et en ce sens je respecte toutes les consciences.
Mais si je ne peux être fier d’être Français, je peux en avoir honte. C’est aujourd’hui le cas. J’ai honte que mon représentant à la tête de la nation où je suis né refuse de donner l’asile politique à Julian Paul Assange, jugé coupable de dire des vérités fâcheuses.
Mais si je ne peux être fier d’être Français, je peux en avoir honte. C’est aujourd’hui le cas. J’ai honte que mon représentant à la tête de la nation où je suis né refuse de donner l’asile politique à Julian Paul Assange, jugé coupable de dire des vérités fâcheuses.
Pas le temps de s'émouvoir. Alors que Julian Assange a révélé l'existence d'un enfant français, et demandé à la France de lui faire bénéficier du statut de réfugié politique, le fondateur de Wikileaks n'est pas le bienvenue en France. L'Elysée a déjà rejeté sa demande.
Enfermé depuis plus de trois ans dans quelques mètres carrés à Londres, Julian Assange a révélé vendredi dans Le Monde qu'il avait une femme et un enfant français, et qu'il demandait au président François Hollande d'ouvrir les portes de la France pour l'accueillir en tant que bénéficiaire de l'asile politique.
La ministre de la justice Christiane Taubira a prévenu qu'elle ne serait "pas choquée" à l'idée d'accorder l'asile politique à Julian Assange et Edward Snowden, si les deux lanceurs d'alertes venaient à en faire la demande. Manuel Valls refuse.
Depuis les révélations d'Edward Snowden sur la surveillance mondiale des télécoms, des projets artistiques ont été mis sur pied pour dénoncer les activités de la NSA (à l'image de cet activiste qui a diffusé un message lumineux en utilisant la façade de l'ambassade américaine en Allemagne comme écran de projection) ou pour louer le courage des lanceurs d'alerte (comme ce buste érigé un temps sur un mémorial destiné aux révolutionnaires prisonniers et morts sur des navires britanniques).
Deux ans après, les actions des lanceurs d'alerte continuent d'inspirer. Euronews signale que trois statues en bronze représentant Edward Snowden (ex-administrateur système pour le compte de la NSA), Chelsea Manning (ex-militaire américain qui a transmis à WikiLeaks des documents sur la guerre en Afghanistan) et Julian Assange (fondateur de WikiLeaks) ont été érigées sur la place Alexanderplatz, à Berlin. Le projet a été porté par des activistes et des membres des Verts.
Deux ans après, les actions des lanceurs d'alerte continuent d'inspirer. Euronews signale que trois statues en bronze représentant Edward Snowden (ex-administrateur système pour le compte de la NSA), Chelsea Manning (ex-militaire américain qui a transmis à WikiLeaks des documents sur la guerre en Afghanistan) et Julian Assange (fondateur de WikiLeaks) ont été érigées sur la place Alexanderplatz, à Berlin. Le projet a été porté par des activistes et des membres des Verts.
Paris, le 3 mars 2015 — Fin avril 2015, la directive « secret des affaires » sera débattue au Parlement européen. Après avoir cédé à la pression des journalistes pour retirer l'article correspondant de la loi Macron, La Quadrature du Net, Pila, et de nombreuses autres organisations appellent le président François Hollande et les élus européens à défendre les lanceurs d'alerte, à définir et protéger leur statut, et à assurer les moyens nécessaires à un réel suivi judiciaire des crimes et délits révélés. La situation souvent dramatique des lanceurs d'alertes, tels Edward Snowden ou Chelsea Manning, doit être protégée et sécurisée pour la sauvegarde des libertés fondamentales.