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NATU
L'association CLCV a décidé d'attaquer Netflix en justice pour de prétendues clauses abusives figurant au contrat. Mais l'opportunité réelle de l'assignation reste à démontrer.
Paris, le 20 novembre 2014 — Après le billet scandaleux d'Oettinger, les mauvaises nouvelles continuent d'arriver sur le front de la neutralité du Net. Ce principe, fortement défendu par les parlementaires européens le 3 avril dernier, est gravement mis en péril par un agrément actuellement discuté au sein du Conseil de l'Union européenne. Les gouvernements sont prêts à céder aux demandes des grands opérateurs Telecoms en créant des « voies rapides » dont l'accès sera vendu aux services en ligne dominants tels que YouTube ou Netflix. Cette évolution inacceptable doit être dénoncée par les citoyens européens et leurs représentants au Parlement européen !
(...)
« Le retournement de veste de la présidence italienne — avec la complicité active d'États membres comme la France ou la Grande-Bretagne — est une trahison regrettable, particulièrement si nous nous souvenons des bonnes intentions proclamées au début du mandat italien. Le document de travail actuellement discuté par le Conseil de l'UE est une claque donnée à tous les citoyens et législateurs qui ont combattu pour une vraie protection de la neutralité du Net au printemps. Au moment où le président des États-Unis Obama est en train de prendre des positions fortes en faveur de la neutralité du Net et demande à bannir la priorisation payante, les gouvernements européens sont en train de céder au lobbying le plus honteux des opérateurs télécoms dominants. En faisant cela, ils sont concrètement en train de préparer la fin de l'Internet tel que nous le connaissons, et de tous les bénéfices qu'il apporte pour l'engagement démocratique et l'innovation », déclare Félix Tréguer, cofondateur du collectif citoyen La Quadrature du Net.
« Nous appelons le Commissaire Ansip — dont les déclarations sur la neutralité du Net durant son audition de confirmation étaient encourageantes — ainsi que les membres du Parlement européen à intervenir dans le débat et à combattre pour que les dispositions essentielles de protection de la neutralité du Net restent dans le texte. Un échec sur ce point serait le signe d'une grande faiblesse politique et d'une renonciation démocratique qui leur resterait attachée jusqu'à la fin de leurs mandats », conclut Miriam Artino, analyste juridique et politique de La Quadrature du Net.
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« Le retournement de veste de la présidence italienne — avec la complicité active d'États membres comme la France ou la Grande-Bretagne — est une trahison regrettable, particulièrement si nous nous souvenons des bonnes intentions proclamées au début du mandat italien. Le document de travail actuellement discuté par le Conseil de l'UE est une claque donnée à tous les citoyens et législateurs qui ont combattu pour une vraie protection de la neutralité du Net au printemps. Au moment où le président des États-Unis Obama est en train de prendre des positions fortes en faveur de la neutralité du Net et demande à bannir la priorisation payante, les gouvernements européens sont en train de céder au lobbying le plus honteux des opérateurs télécoms dominants. En faisant cela, ils sont concrètement en train de préparer la fin de l'Internet tel que nous le connaissons, et de tous les bénéfices qu'il apporte pour l'engagement démocratique et l'innovation », déclare Félix Tréguer, cofondateur du collectif citoyen La Quadrature du Net.
« Nous appelons le Commissaire Ansip — dont les déclarations sur la neutralité du Net durant son audition de confirmation étaient encourageantes — ainsi que les membres du Parlement européen à intervenir dans le débat et à combattre pour que les dispositions essentielles de protection de la neutralité du Net restent dans le texte. Un échec sur ce point serait le signe d'une grande faiblesse politique et d'une renonciation démocratique qui leur resterait attachée jusqu'à la fin de leurs mandats », conclut Miriam Artino, analyste juridique et politique de La Quadrature du Net.
Tesla Motors, un constructeur devenu célèbre grâce à ses voitures électriques, a dévoilé de nouveaux modèles cette semaine. L'entreprise a aussi présenté un mode auto-pilote, sorte d'aide à la conduite faisant appel à de multiples capteurs.
Coloniser Mars en un siècle ? Elon Musk, qui défend ce point de vue dans une interview pour la revue Aeon, pourrait bien passer pour un doux rêveur s’il n’était pas, eh bien s’il n’était pas Elon Musk, l’un des entrepreneurs les plus célèbres de ce siècle commençant. Co-fondateur de Paypal, créateur de Tesla Motors, la fameuse société de voitures électriques, il a également lancé SpaceX, l’une des compagnies les plus profitables du domaine de l’espace privé, qui a remporté plusieurs contrats avec la NASA, et a notamment été chargée, en partenariat avec avec Boeing, de construire des “taxis de l’espace” acheminant les astronautes américains vers la station spatiale internationale. Il est à l’origine du polémique programme Hyperloop, ce programme de transport ultrarapide. Il est également connu pour avoir inspiré Robert Downey junior dans son interprétation de Iron Man. Musk s’est récemment fait remarquer en ouvrant les brevets de Tesla Motors. “Tesla Motors a été créé pour accélérer l’avènement du transport durable. Si nous voulons construire un chemin pour la création de véhicules électriques, mais que nous posons des mines de propriété intellectuelle pour inhiber les autres, nous agissons d’une manière contraire à notre objectif. Tesla n’intentera pas de poursuites judiciaires envers les personnes qui, de bonne foi, veulent utiliser notre technologie.”
Elon Musk, le cofondateur de PayPal, SpaceX, Tesla Motors, SolarCity, et Hyperloop, a une excellente idée pour sauver l'humanité. Dans une interview accordée au magazine Aeon, il explique que le futur de l'Humanité doit passer par Mars. La Terre est fondamentalement condamnée à long terme. Même chose avec le système solaire... Et c'est pourquoi il veut rendre les voyages vers Mars abordables et y établir une colonie de la taille d'une grande ville.
Conscient des risques de piratage qui pourraient abattre sa réputation et la vie de ses clients, le constructeur de voitures électriques Tesla Motors tente de séduire les hackers, et prépare une équipe d'élite d'une trentaine de personnes pour mettre à l'épreuve la sécurité de ses véhicules.
De Paris à Londres, en passant par Washington…, partout où les services de voiture de tourisme avec chauffeurs (VTC) d’Uber sont disponibles, la contestation gronde. Elle est le fait principalement des taxis, en colère contre cette concurrence qu’ils jugent déloyale, puisque les VTC n’ont pas les mêmes contraintes réglementaires qu’eux… Mais aussi, on commence à le voir, des chauffeurs qui utilisent ces services.
Le 14 juin 2014, Elon Musk, le président de Tesla Motors a annoncé que la société ouvrait l'utilisation des brevets et renonçait donc à exercer des poursuites à l’encontre de ceux qui utiliseraient ses technologies. Le fabricant de voitures électriques y explique l'inutilité des brevets pour l'innovation, allant jusqu'à comparer le dépôt de brevets à une loterie, dont le seul lot serait une action en justice.
Cette excellente nouvelle est une transcription dans le monde de l'automobile de ce que l'April explique depuis des années pour le domaine informatique : concernant les logiciels, les brevets n'ont rien à voir avec l'innovation et sont une arme de guerre économique - qui détourne au profit des départements juridiques des sommes qui pourraient être utilisées pour la recherche et l'innovation.
L'April se réjouit qu'un acteur comme Tesla ait désormais compris l'inutilité et la nocivité des brevets. Cela ne remet pas en cause la nécessité d'une réforme, car la possibilité de déposer de tels brevets est dangereux pour l'innovation - même si ceux déposés par Tesla ne représentent aujourd'hui plus une menace. Espérons que l'exemple de Tesla sera suivi de nombreux autres.
Cette excellente nouvelle est une transcription dans le monde de l'automobile de ce que l'April explique depuis des années pour le domaine informatique : concernant les logiciels, les brevets n'ont rien à voir avec l'innovation et sont une arme de guerre économique - qui détourne au profit des départements juridiques des sommes qui pourraient être utilisées pour la recherche et l'innovation.
L'April se réjouit qu'un acteur comme Tesla ait désormais compris l'inutilité et la nocivité des brevets. Cela ne remet pas en cause la nécessité d'une réforme, car la possibilité de déposer de tels brevets est dangereux pour l'innovation - même si ceux déposés par Tesla ne représentent aujourd'hui plus une menace. Espérons que l'exemple de Tesla sera suivi de nombreux autres.
Popcorn Time épisode 3 le retour… Parce qu’avec les licences libres rien ne meurt jamais et surtout pas les bonnes idées ;)
Rappel des épisodes précédents :
- Popcorn Time, mieux que Netflix pour voir des films en streaming via BitTorrent !
- Popcorn Time « le pire cauchemar d’Hollywood » n’est déjà plus
Après sa mort, Popcorn time sera ressuscité par YTS (YIFY)
Rappel des épisodes précédents :
- Popcorn Time, mieux que Netflix pour voir des films en streaming via BitTorrent !
- Popcorn Time « le pire cauchemar d’Hollywood » n’est déjà plus
Après sa mort, Popcorn time sera ressuscité par YTS (YIFY)
Il y a quelques jours à peine nous annoncions la sortie de l’application Popcorn Time, mieux que Netflix pour voir des films en streaming via BitTorrent !
Popcorn Time y était qualifié de « pire cauchemar d’Hollywood ».
Hollywood s’est réveillé et a réagi…
L’équipe de développement nous annonce déjà le clap de fin, en restant évasif sur les explications. Mais nul doute qu’ils ont reçu des pressions. Ils disent avoir vérifié quatre fois que Popcorn Time était légal (puisqu’ils proposaient une technologie neutre, n’hébergeait rien sur leurs serveurs et ne faisant que combiner trois bases de données externes : pour les torrents, pour les informations des films et pour leurs affiches).
Cela n’a, semble-t-il, pas suffi.
Edit : il y a une suite heureuse à cette histoire !
Popcorn Time y était qualifié de « pire cauchemar d’Hollywood ».
Hollywood s’est réveillé et a réagi…
L’équipe de développement nous annonce déjà le clap de fin, en restant évasif sur les explications. Mais nul doute qu’ils ont reçu des pressions. Ils disent avoir vérifié quatre fois que Popcorn Time était légal (puisqu’ils proposaient une technologie neutre, n’hébergeait rien sur leurs serveurs et ne faisant que combiner trois bases de données externes : pour les torrents, pour les informations des films et pour leurs affiches).
Cela n’a, semble-t-il, pas suffi.
Edit : il y a une suite heureuse à cette histoire !
Elon Musk a annoncé au salon automobile de Genève que Tesla Motors prévoyait d'ouvrir 30 nouvelles stations "superchargeurs" en Europe d'ici la fin de l'année. Chaque station permet de recharger gratuitement le véhicule en 20 minutes, pour parcourir 320 km.
Netflix a mis en ligne une page de test des DRM en HTML5, avec des contenus premium pour House Of Cards qui ne peuvent être lus qu'avec Internet Explorer 11 sous Windows 8.1.
Quelle bande de gros enfoirés au W3C... Pour une raison encore inconnue, les élites qui établissent les standards du web de demain ont décidé de tenir secrètes les discussions sur l'implémentation du DRM dans HTML5.
Pour avoir déjà bossé en tant que chef de projet sur un standard XML, ce que je peux vous dire, c'est que tout le monde donne son avis, exprime ses besoins et apporte sa pierre à l'édifice. L'idée est de pondre quelque chose qui convienne à tous. Du coup, je me demande comment une discussion à huis clos peut aboutir sur quelque chose de qualité. C'est un non-sens.
Ensuite sur l'existence même d'un DRM au sein d'HTML5, vous connaissez mon avis. Cet EME (Encrypted Media Extensions) sera une API qui permettra d'interfacer les navigateurs avec les systèmes de DRM des diffuseurs (YouTube, Netflix, Apple...etc.). Il deviendra alors impossible (ou très compliqué) de gauler à la volée des vidéos ou des sons comme on peut le faire maintenant.
Après si j'arrête de voir la vie en rose, on pourrait très bien imaginer un DRM qui vous empêchera de récupérer du texte sur une page ou encore des polices de caractère. Le contenu sera protégé à outrance et on ne pourra plus s'amuser à créer de nouvelles choses à partir de contenus existants. Triste.
Le W3C tient secrètes les discussions sur le DRM dans HTML5
Là où ça devient encore plus moche, c'est que le W3C est à la botte des grosses sociétés et n'oeuvre plus du tout dans l'intérêt des internautes du monde entier. En effet, d'après BoingBoing, toutes les spécifications techniques qu’est en train d'adopter secrètement le W3C ont été fournies par les studios hollywoodiens via des boites comme Netflix ou Microsoft. Ce sont ces derniers qui offrent leurs spécifications techniques clé en main au W3C qui se contente de les adopter.
Vous me direz, suffira de ne pas suivre ces recommandations pour être tranquille... Oui et non... Disons que tous les navigateurs finiront par être contraints de les suivre. En effet, si demain, par exemple Firefox décide de ne pas supporter l'API DRM d'HTML5, et si YouTube se met à protéger toutes ses vidéos avec un DRM, les premiers sur qui les utilisateurs vont déverser leur haine seront les équipes de Firefox.
Chaque navigateur sera obligé de s'y plier sous peine de voir ses fidèles utilisateurs déserter massivement.
Pour avoir déjà bossé en tant que chef de projet sur un standard XML, ce que je peux vous dire, c'est que tout le monde donne son avis, exprime ses besoins et apporte sa pierre à l'édifice. L'idée est de pondre quelque chose qui convienne à tous. Du coup, je me demande comment une discussion à huis clos peut aboutir sur quelque chose de qualité. C'est un non-sens.
Ensuite sur l'existence même d'un DRM au sein d'HTML5, vous connaissez mon avis. Cet EME (Encrypted Media Extensions) sera une API qui permettra d'interfacer les navigateurs avec les systèmes de DRM des diffuseurs (YouTube, Netflix, Apple...etc.). Il deviendra alors impossible (ou très compliqué) de gauler à la volée des vidéos ou des sons comme on peut le faire maintenant.
Après si j'arrête de voir la vie en rose, on pourrait très bien imaginer un DRM qui vous empêchera de récupérer du texte sur une page ou encore des polices de caractère. Le contenu sera protégé à outrance et on ne pourra plus s'amuser à créer de nouvelles choses à partir de contenus existants. Triste.
Le W3C tient secrètes les discussions sur le DRM dans HTML5
Là où ça devient encore plus moche, c'est que le W3C est à la botte des grosses sociétés et n'oeuvre plus du tout dans l'intérêt des internautes du monde entier. En effet, d'après BoingBoing, toutes les spécifications techniques qu’est en train d'adopter secrètement le W3C ont été fournies par les studios hollywoodiens via des boites comme Netflix ou Microsoft. Ce sont ces derniers qui offrent leurs spécifications techniques clé en main au W3C qui se contente de les adopter.
Vous me direz, suffira de ne pas suivre ces recommandations pour être tranquille... Oui et non... Disons que tous les navigateurs finiront par être contraints de les suivre. En effet, si demain, par exemple Firefox décide de ne pas supporter l'API DRM d'HTML5, et si YouTube se met à protéger toutes ses vidéos avec un DRM, les premiers sur qui les utilisateurs vont déverser leur haine seront les équipes de Firefox.
Chaque navigateur sera obligé de s'y plier sous peine de voir ses fidèles utilisateurs déserter massivement.
La prochaine révision du HTML5 pourrait bien intégrer la présence des extensions de médias chiffrés, ouvrant la voie à l'intégration des DRM dans les pages web. Le W3C a confirmé cette direction, malgré les préoccupations de l'EFF.
En fin de compte, l'objection formelle de l'EFF n'aura pas réussi à faire capoter les projets du World Wide Web Consortium (W3C). L'organisme de normalisation a choisi de maintenir l'intégration des DRM dans le HTML5 malgré la levée de boucliers que cette idée a provoquée. Et cette décision a été confirmée par le président du W3C et père du web, Tim Berners-Lee.
Cette nouvelle est une cruelle déception pour l'EFF. D'une part parce que l'organisation n'a pas réussi à empêcher à bloquer la proposition sur les extensions de médias chiffrés (EME), qui pourrait accompagner la prochaine révision du standard HTML5 (5.1), et d'autre part parce que Tim Berners-Lee donne le sentiment d'un reniement de ses anciennes convictions.
"Si l'EME finit par devenir une recommandation du W3C, vous pouvez vous attendre à entendre des vendeurs de DRM, des fournisseurs de contenus verrouillés par DRM comme Netflix et des concepteurs de navigateurs comme Microsoft, Opera et Google déclarer qu'ils peuvent désormais proposer une 'protection du contenu' répondant aux normes du W3C pour la vidéo sur le web", prévient l'EFF.
En fin de compte, l'objection formelle de l'EFF n'aura pas réussi à faire capoter les projets du World Wide Web Consortium (W3C). L'organisme de normalisation a choisi de maintenir l'intégration des DRM dans le HTML5 malgré la levée de boucliers que cette idée a provoquée. Et cette décision a été confirmée par le président du W3C et père du web, Tim Berners-Lee.
Cette nouvelle est une cruelle déception pour l'EFF. D'une part parce que l'organisation n'a pas réussi à empêcher à bloquer la proposition sur les extensions de médias chiffrés (EME), qui pourrait accompagner la prochaine révision du standard HTML5 (5.1), et d'autre part parce que Tim Berners-Lee donne le sentiment d'un reniement de ses anciennes convictions.
"Si l'EME finit par devenir une recommandation du W3C, vous pouvez vous attendre à entendre des vendeurs de DRM, des fournisseurs de contenus verrouillés par DRM comme Netflix et des concepteurs de navigateurs comme Microsoft, Opera et Google déclarer qu'ils peuvent désormais proposer une 'protection du contenu' répondant aux normes du W3C pour la vidéo sur le web", prévient l'EFF.
Depuis que le philosophe et mathématicien Blaise Pascal à montré la voie en créant le premier véritable transport en commun à Paris en 1662, avec ses carrosses à cinq sols, il s'en est passé des événements dans ce domaine sur la planète. Mais pour la petite Histoire, ses navettes ont été abandonnées très rapidement, déjà à l'époque, pour des raisons de gros sous. En effet, le Parlement de Paris avait instauré des règles pour faire en sorte que seuls les riches puissent bénéficier de ces carrosses à huit places, tirés par quatre chevaux. À cause de ces nouvelles règles, et lois, il fallait payer très cher pour en profiter, ce que la population des petites gens ne pouvait se permettre de dépenser. L'initiative aussitôt contrôlée par les riches, a été abandonnée quelques années plus tard en 1667, au grand désarroi du roi Louis XIV.
2013081421:40:42-807x451Aujourd'hui, la technologie inventée et même parfois seulement imaginée, permet de créer des projets fous, à l'initiative d'Elon Musk, l'entrepreneur milliardaire co-fondateur de Paypal, SpaceX et de Tesla Motors (les fameuses voitures électriques). Son projet fou ? L'Hyperloop, un système de navettes capable de relier Los Angeles à San Francisco en 30 minutes seulement, alors qu'aujourd'hui, il faut un peu plus de 5 heures pour un trajet mesuré à un peu moins de 650km. Par avion, il faut encore compter 1h20 de trajet.
2013081421:40:42-807x451Aujourd'hui, la technologie inventée et même parfois seulement imaginée, permet de créer des projets fous, à l'initiative d'Elon Musk, l'entrepreneur milliardaire co-fondateur de Paypal, SpaceX et de Tesla Motors (les fameuses voitures électriques). Son projet fou ? L'Hyperloop, un système de navettes capable de relier Los Angeles à San Francisco en 30 minutes seulement, alors qu'aujourd'hui, il faut un peu plus de 5 heures pour un trajet mesuré à un peu moins de 650km. Par avion, il faut encore compter 1h20 de trajet.
A la manière de Nicolas Tesla qui voulait apporter de l'électricité gratuite au monde entier en passant par la stratosphère, Google vient de lancer une expérimentation en Nouvelle-Zélande afin d'apporter le net à ceux qui ne l'ont pas encore.
Baptisé Loon, ce projet consiste à faire voler des ballons sondes dans la stratosphère. Ces ballons sont reliés entre eux et au sol et fonctionnent comme un réseau Mesh. Ainsi, même à 20 km au-dessus de nos têtes, des antennes spéciales placées au sol peuvent alors établir une connexion avec les ballons de la même manière qu'un réseau 3G (avec sensiblement les mêmes débits).
Le projet est chouette et les loons, inspirés des ballons-sondes, sont équipés de panneaux solaires et circuleront dans le ciel à une altitude donnée, portés par les vents. Les ingénieurs de Google viennent d'en lancer 30 en condition réelle, sur lesquelles plus de 50 testeurs se connecteront.
Baptisé Loon, ce projet consiste à faire voler des ballons sondes dans la stratosphère. Ces ballons sont reliés entre eux et au sol et fonctionnent comme un réseau Mesh. Ainsi, même à 20 km au-dessus de nos têtes, des antennes spéciales placées au sol peuvent alors établir une connexion avec les ballons de la même manière qu'un réseau 3G (avec sensiblement les mêmes débits).
Le projet est chouette et les loons, inspirés des ballons-sondes, sont équipés de panneaux solaires et circuleront dans le ciel à une altitude donnée, portés par les vents. Les ingénieurs de Google viennent d'en lancer 30 en condition réelle, sur lesquelles plus de 50 testeurs se connecteront.
C'est une nouvelle qui risque de faire beaucoup de bruit, comme un jeudi noir pour le web. Malgré une opposition farouche de l'Electronic Frontier Foundation, de la Free Software Foundation, et à contrepied d'une pétition qui n'aura toutefois recueilli que 25.700 signatures, le W3C vient d'accepter de standardiser le système Encrypted Media Extensions (EME) dans ses travaux. En partie créé par Microsoft ce nouveau et futur standard répond aux besoins des grandes Majors qui ont investi le W3C, il y 3 ans. Une entrée remarquée qui semble aussi prendre le contre-pied du web libre et ouvert, créé par Tim Berners-Lee.
Le mécanisme Encrypted Media Extensions ou EME, pour les intimes, est un système en cours de standardisation qui sera donc intégré directement aux racines du web. Il agît comme une passerelle autorisant l'appel de plugins propriétaires. Ce mécanisme ne chiffre donc pas les données et ne se comporte alors pas véritablement comme un DRM. Ce sont les plugins déployés par les ayants-droit qui serviront de DRM, comme Flash et Silverlight actuellement. Voilà donc un moyen pour les ayants-droit de préparer leur propres DRM propriétaires et standardisés là où les technologies précédentes les faisaient dépendre de sociétés tierces, comme celles d'Adobe et de Microsoft. Au final, l'EME n'est pour le moment qu'un intermédiaire qui ouvre les portes de la bergerie aux loups.
Le Directeur Général du World Wide Web Consortium, Jeff Jaffe, explique donc logiquement que ces plugins créés par les Majors remplaceront Flash et Silverlight, des technologies propriétaires qui ne sont pas facilement compatibles avec les mobiles et les logiciels libres. Il ajoute que le web doit pouvoir aujourd'hui accueillir tous les contenus, même ceux protégés dans un but de restriction d'usages et de lectures. Pas sûr qu'on gagne beaucoup à l'échange mais cette standardisation devrait surtout apporter une nouvelle interopérabilité, afin de permettre aux contenus copyrightés d'être lisibles sur plus de systèmes. Rappelons que le W3C est géré en grande partie par les entreprises du Web.
Déjà mis en place par la manière forte par Netflix et Google via son navigateur Chrome, l'EME devrait donc se répandre désormais sur tous les navigateurs. Netflix se positionne donc en acteur de poids. Mais les majors qui doivent être heureuses de l'implémentation de ce mécanisme veulent toujours plus de contrôle. Pour rappel, elles ont fait enlever près de 2000 titres du catalogue de Netflix. Avec l'arrivée de l'EME, elles s'ouvrent donc les portes de leur propre Hollyweb.
Un avenir sombre pour les logiciels libres ?
Il reste que ces plugins seront sûrement crackés à leur tour, et c'est bien là le problème, car c'est un cercle vicieux qui engendrera toujours plus de codes propriétaires pour protéger les navigateurs des pirates. Chrome n'est pas ouvert, comme l'est son pendant libre Chromium, et ces protections seront facilement implémentées dedans. Mais Quid des navigateurs libres comme Firefox - ou donc Chromium ? Devront-ils encapsuler des technologies de protections propriétaires et perdre le statut de logiciels libres pour assouvir les besoins d'Hollywood ? C'est un risque qui paraît de plus en plus réel.
Rappelons quand même et en passant, les priorités : ce n'est pas le web qui a besoin d'Hollywood, mais Hollywood qui a besoin du web pour survivre. Ce n'est donc pas au web de s'adapter. Si le web (et par extension Internet) a le succès qu'on lui connaît aujourd'hui, c'est uniquement parce qu'il a été libre et ouvert dès le début.
Le mécanisme Encrypted Media Extensions ou EME, pour les intimes, est un système en cours de standardisation qui sera donc intégré directement aux racines du web. Il agît comme une passerelle autorisant l'appel de plugins propriétaires. Ce mécanisme ne chiffre donc pas les données et ne se comporte alors pas véritablement comme un DRM. Ce sont les plugins déployés par les ayants-droit qui serviront de DRM, comme Flash et Silverlight actuellement. Voilà donc un moyen pour les ayants-droit de préparer leur propres DRM propriétaires et standardisés là où les technologies précédentes les faisaient dépendre de sociétés tierces, comme celles d'Adobe et de Microsoft. Au final, l'EME n'est pour le moment qu'un intermédiaire qui ouvre les portes de la bergerie aux loups.
Le Directeur Général du World Wide Web Consortium, Jeff Jaffe, explique donc logiquement que ces plugins créés par les Majors remplaceront Flash et Silverlight, des technologies propriétaires qui ne sont pas facilement compatibles avec les mobiles et les logiciels libres. Il ajoute que le web doit pouvoir aujourd'hui accueillir tous les contenus, même ceux protégés dans un but de restriction d'usages et de lectures. Pas sûr qu'on gagne beaucoup à l'échange mais cette standardisation devrait surtout apporter une nouvelle interopérabilité, afin de permettre aux contenus copyrightés d'être lisibles sur plus de systèmes. Rappelons que le W3C est géré en grande partie par les entreprises du Web.
Déjà mis en place par la manière forte par Netflix et Google via son navigateur Chrome, l'EME devrait donc se répandre désormais sur tous les navigateurs. Netflix se positionne donc en acteur de poids. Mais les majors qui doivent être heureuses de l'implémentation de ce mécanisme veulent toujours plus de contrôle. Pour rappel, elles ont fait enlever près de 2000 titres du catalogue de Netflix. Avec l'arrivée de l'EME, elles s'ouvrent donc les portes de leur propre Hollyweb.
Un avenir sombre pour les logiciels libres ?
Il reste que ces plugins seront sûrement crackés à leur tour, et c'est bien là le problème, car c'est un cercle vicieux qui engendrera toujours plus de codes propriétaires pour protéger les navigateurs des pirates. Chrome n'est pas ouvert, comme l'est son pendant libre Chromium, et ces protections seront facilement implémentées dedans. Mais Quid des navigateurs libres comme Firefox - ou donc Chromium ? Devront-ils encapsuler des technologies de protections propriétaires et perdre le statut de logiciels libres pour assouvir les besoins d'Hollywood ? C'est un risque qui paraît de plus en plus réel.
Rappelons quand même et en passant, les priorités : ce n'est pas le web qui a besoin d'Hollywood, mais Hollywood qui a besoin du web pour survivre. Ce n'est donc pas au web de s'adapter. Si le web (et par extension Internet) a le succès qu'on lui connaît aujourd'hui, c'est uniquement parce qu'il a été libre et ouvert dès le début.