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DRM
SavoirsCom1 s’est associé à Actualitté pour vous proposer une infographie sur les coûts du programme Prêt Numérique en Bibliothèque qui est présenté comme la principale offre de livres numériques aux bibliothèques des collectivités territoriales.
Notre collectif a déjà dénoncé ce projet qui impose des DRM aux lecteurs sous forme de fichier chronodégradables. Avec Actualitté, nous avons souhaité nous pencher sur la viabilité du modèle économique proposé, à l’heure où les collectivités voient leur budgets se réduire. Les résultats parlent d’eux-mêmes, vous trouverez l’infographie ci-dessous.
La signature par le Ministère de la Culture et de la Communication et des représentants des bibliothèques et des collectivités territoriales d’une série de recommandations autour du livre numérique en bibliothèques nous semble être le moment de mettre en avant une faille majeure du styème proposé : son coût prohibitif.
Nous nous associons à Lionel Maurel, membre fondateur de notre collectif :
Notre collectif a déjà dénoncé ce projet qui impose des DRM aux lecteurs sous forme de fichier chronodégradables. Avec Actualitté, nous avons souhaité nous pencher sur la viabilité du modèle économique proposé, à l’heure où les collectivités voient leur budgets se réduire. Les résultats parlent d’eux-mêmes, vous trouverez l’infographie ci-dessous.
La signature par le Ministère de la Culture et de la Communication et des représentants des bibliothèques et des collectivités territoriales d’une série de recommandations autour du livre numérique en bibliothèques nous semble être le moment de mettre en avant une faille majeure du styème proposé : son coût prohibitif.
Nous nous associons à Lionel Maurel, membre fondateur de notre collectif :
Le logiciel libre est libre parce qu’il respecte 4 principes :
– je peux utiliser le programme.
– je peux regarder le code source du programme.
– je peux modifier le programme.
– je peux distribuer des copies de ce programme.
Ainsi, le logiciel libre est comme une recette de cuisine que je fais, que j’étudie, que je recopie pour la transmettre et que je modifie pour apporter de nouvelles touches. Merci M. Richard Stallman pour la définition et le bel exemple culinaire.
Je pense à ce modèle appliqué à la voiture. Il y a 20 ans, il était possible de modifier et de réparer une voiture sans passer par un intermédiaire, garagiste indépendant ou concessionnaire agréé, tant que vous aviez la connaissance technique. Tout le monde pouvait faire une vidange, changer la batterie ou remplacer les balais essuie-glace.
Aujourd’hui, même si vous avez la connaissance technique, certaines choses ne sont plus faisables par vous-même. Changer des bougies ou remplacer une simple ampoule de phare devient mission impossible parce que tout est verrouillé par le constructeur à l’encontre de l’utilisateur.
– je peux utiliser le programme.
– je peux regarder le code source du programme.
– je peux modifier le programme.
– je peux distribuer des copies de ce programme.
Ainsi, le logiciel libre est comme une recette de cuisine que je fais, que j’étudie, que je recopie pour la transmettre et que je modifie pour apporter de nouvelles touches. Merci M. Richard Stallman pour la définition et le bel exemple culinaire.
Je pense à ce modèle appliqué à la voiture. Il y a 20 ans, il était possible de modifier et de réparer une voiture sans passer par un intermédiaire, garagiste indépendant ou concessionnaire agréé, tant que vous aviez la connaissance technique. Tout le monde pouvait faire une vidange, changer la batterie ou remplacer les balais essuie-glace.
Aujourd’hui, même si vous avez la connaissance technique, certaines choses ne sont plus faisables par vous-même. Changer des bougies ou remplacer une simple ampoule de phare devient mission impossible parce que tout est verrouillé par le constructeur à l’encontre de l’utilisateur.
Demain, à l’occasion du vote de la loi de finance rectificative 2014, revient en débat à l’Assemblée nationale la question de savoir si les eBooks comportant des DRM ou proposés sous des formats propriétaires méritent d’être considérés comme des livres à part entière.
Blogueur, journaliste, essayiste, Cory Doctorow est une figure intellectuelle du Libre, notoire en particulier pour ses combats contre le copyright (…et bien sûr pour son œuvre romanesque : précipitez-vous sur Little Brother si vous ne l’avez pas encore lu ! Vous pouvez aussi contribuer à la version française en cours).
Nous avons souvent traduit ici ses tribunes et autres prises de position où il défend ardemment les libertés numériques. Aussi n’est-ce pas sans provocation malicieuse qu’il remet ici en cause ce qu’un excellent article de Calimaq nomme un des slogans les plus forts de la Culture Libre :
L’information veut être libre
À l’occasion de la conférence du dConstruct 2014 à Brighton, il intitule en effet son intervention « Information doesn’t want to be free » : l’information ne veut pas être libre.
Il y aborde aussi l’épineuse question de la rémunération des artistes, énonce non sans humour trois « lois de Doctorow », mais surtout il ajoute son témoignage personnel de façon assez émouvante (écoutez la source audio de l’intégralité de la conférence en anglais) et nous fait comprendre que son combat pour Internet est un combat pour des personnes qui partout dans le monde ont désormais besoin d’Internet au quotidien comme d’un moyen d’accéder à un meilleur niveau de vie, à la culture, à l’éducation… et que c’est notre liberté d’accès à tous qui mérite le combat.
Nous avons souvent traduit ici ses tribunes et autres prises de position où il défend ardemment les libertés numériques. Aussi n’est-ce pas sans provocation malicieuse qu’il remet ici en cause ce qu’un excellent article de Calimaq nomme un des slogans les plus forts de la Culture Libre :
L’information veut être libre
À l’occasion de la conférence du dConstruct 2014 à Brighton, il intitule en effet son intervention « Information doesn’t want to be free » : l’information ne veut pas être libre.
Il y aborde aussi l’épineuse question de la rémunération des artistes, énonce non sans humour trois « lois de Doctorow », mais surtout il ajoute son témoignage personnel de façon assez émouvante (écoutez la source audio de l’intégralité de la conférence en anglais) et nous fait comprendre que son combat pour Internet est un combat pour des personnes qui partout dans le monde ont désormais besoin d’Internet au quotidien comme d’un moyen d’accéder à un meilleur niveau de vie, à la culture, à l’éducation… et que c’est notre liberté d’accès à tous qui mérite le combat.
En ce moment, les billets fusent à propos des DRM dans Firefox et l’idée "d’être ou ne pas être (extrémiste), telle est la question", ou encore soyons barbus et fiers de l’être (si vous sortez de coma, allez faire un tour entre-autres sur les blogs de Cyrille, Fred, Damien et antistress).
Regarder passer les balles en comptant les points est d’actualité en cette période de Roland Garros mais comme ça fait quelques années que je ne suis plus cet événement, je vais tenter une petite balle aussi (à défaut de balles neuves ou d’ace, j’espère quand même éviter le filet, encore qu’on est sur le net).
Concernant Firefox, tous les camps ont des points gagnants et, je ne sais plus où, j’ai entendu que de toutes façons, Mozilla est perdant qu’il choisisse ou pas d’implémenter les DRM.
J’ai trouvé le billet de Cyrille très pertinent et j’irai même plus loin.
Regarder passer les balles en comptant les points est d’actualité en cette période de Roland Garros mais comme ça fait quelques années que je ne suis plus cet événement, je vais tenter une petite balle aussi (à défaut de balles neuves ou d’ace, j’espère quand même éviter le filet, encore qu’on est sur le net).
Concernant Firefox, tous les camps ont des points gagnants et, je ne sais plus où, j’ai entendu que de toutes façons, Mozilla est perdant qu’il choisisse ou pas d’implémenter les DRM.
J’ai trouvé le billet de Cyrille très pertinent et j’irai même plus loin.
La fondation Mozilla a annoncé le 14 mai 2014 qu'elle passait un accord avec Adobe pour intégrer les DRM dans le logiciel libre Firefox qu'elle édite. Cette décision découle de l'intégration de DRM directement dans HTML5 et signe un net recul d'une informatique libre.
Les DRM (pour Digital Rights Management, dispositifs de contrôle d'usage) sont des dispositifs qui ont pour but de contrôler l'accès aux œuvres numériques et l'usage qui en est fait, ils font partie des quatre dangers pour le logiciel libre et ont fait l'objet en avril dernier d'une journée internationale contre eux. L'arrivée des DRM dans HTML5 était une vraie mauvaise nouvelle, déjà annoncée par Tim Berners Lee il y a plusieurs mois et c'est avec regret que l'on constate que cette trahison des principes du logiciel libre et de l'universalité d'Internet se répand, y compris au sein d'un logiciel libre majeur comme Firefox.
La Free Software Foundation (FSF) appelle au retrait de l'intégration des DRM dans Firefox. La FSF argue d'une part que les pertes de part de marché que Mozilla évoque pour justifier sa décision ne sont accompagnées d'aucune preuve et d'autre part qu'il est difficilement compréhensible de voir Firefox annoncer prendre cette décision à contrecœur tout en se réjouissant du partenariat avec Adobe, un adversaire farouche du logiciel libre.
L'objet n'est pas mettre en cause la bonne foi de Mozilla sur le risque de perdre des parts de marché, leur compétence à faire vivre et développer un logiciel grand public n'est plus à démontrer. Mais si ces craintes sont fondées, le problème ne vient pas de Mozilla mais du W3C qui a introduit le ver dans le fruit.
Les DRM (pour Digital Rights Management, dispositifs de contrôle d'usage) sont des dispositifs qui ont pour but de contrôler l'accès aux œuvres numériques et l'usage qui en est fait, ils font partie des quatre dangers pour le logiciel libre et ont fait l'objet en avril dernier d'une journée internationale contre eux. L'arrivée des DRM dans HTML5 était une vraie mauvaise nouvelle, déjà annoncée par Tim Berners Lee il y a plusieurs mois et c'est avec regret que l'on constate que cette trahison des principes du logiciel libre et de l'universalité d'Internet se répand, y compris au sein d'un logiciel libre majeur comme Firefox.
La Free Software Foundation (FSF) appelle au retrait de l'intégration des DRM dans Firefox. La FSF argue d'une part que les pertes de part de marché que Mozilla évoque pour justifier sa décision ne sont accompagnées d'aucune preuve et d'autre part qu'il est difficilement compréhensible de voir Firefox annoncer prendre cette décision à contrecœur tout en se réjouissant du partenariat avec Adobe, un adversaire farouche du logiciel libre.
L'objet n'est pas mettre en cause la bonne foi de Mozilla sur le risque de perdre des parts de marché, leur compétence à faire vivre et développer un logiciel grand public n'est plus à démontrer. Mais si ces craintes sont fondées, le problème ne vient pas de Mozilla mais du W3C qui a introduit le ver dans le fruit.
Je rebondis sur l’annonce de la Free Software Foundation qui nous préviens de la décision troublante des dirigeants du célèbre logiciel de navigation libre Mozilla Firefox d’inclure des DRM dans leur futures versions.
La semaine dernière, l’annonce de Mozilla d’accepter les DRM dans Firefox a fait couler beaucoup d’encre sur la Toile.
Nous vous proposons ci-dessous la réponse traduite de la Free Software Foundation de Richard Stallman :
Boston, Massachusetts, États-Unis d’Amérique – mercredi 14 mai 2014 – En réponse à l’annonce de Mozilla de soutenir – à contrecœur – les DRM dans son navigateur web Firefox, John Sullivan, le président exécutif de la Free Software Foundation, a fait le commentaire suivant :
« Une semaine seulement après la Journée Mondiale contre les DRM, Mozilla a annoncé son partenariat avec l’éditeur de logiciel propriétaire Adobe pour implémenter le support web des restrictions numériques (DRM) dans son navigateur Firefox, en utilisant les Extension de Contenus Chiffrés (Encrypted Media Extension, EME).
La Free Software Foundation est profondément déçue par l’annonce de Mozilla. La décision compromet des principes importants dans le but d’apaiser des craintes infondées de pertes de part de marché face aux autres navigateurs. Elle associe Mozilla avec une entreprise opposée au mouvement du logiciel libre et aux idéaux fondamentaux de Mozilla.
Même si Mozilla ne va pas directement embarquer le greffon propriétaire d’Adobe, le navigateur va, de façon officielle, encourager les utilisateurs de Firefox à installer le plugin d’Adobe quand une page embarquera uncontenu nécessitant l’utilisation de DRM. Nous sommes d’accord avec Cory Doctorow sur l’absence de différence significative entre « installer des DRM » et « installer du code qui installe des DRM »
Nous sommes conscients que Mozilla fait ceci à contrecœur, et nous le croyons d’autant plus qu’il s’agit de Mozilla et non de Microsoft ou Amazon. Cependant, presque tous ceux qui intègrent les DRM disent qu’ils sont forcés à le faire, et cette absence de responsabilisation permet à cette pratique de persister. Avec cette annonce, Mozilla se place malheureusement – dans ce cas – dans la même catégorie que ses concurrents propriétaires.
Nous vous proposons ci-dessous la réponse traduite de la Free Software Foundation de Richard Stallman :
Boston, Massachusetts, États-Unis d’Amérique – mercredi 14 mai 2014 – En réponse à l’annonce de Mozilla de soutenir – à contrecœur – les DRM dans son navigateur web Firefox, John Sullivan, le président exécutif de la Free Software Foundation, a fait le commentaire suivant :
« Une semaine seulement après la Journée Mondiale contre les DRM, Mozilla a annoncé son partenariat avec l’éditeur de logiciel propriétaire Adobe pour implémenter le support web des restrictions numériques (DRM) dans son navigateur Firefox, en utilisant les Extension de Contenus Chiffrés (Encrypted Media Extension, EME).
La Free Software Foundation est profondément déçue par l’annonce de Mozilla. La décision compromet des principes importants dans le but d’apaiser des craintes infondées de pertes de part de marché face aux autres navigateurs. Elle associe Mozilla avec une entreprise opposée au mouvement du logiciel libre et aux idéaux fondamentaux de Mozilla.
Même si Mozilla ne va pas directement embarquer le greffon propriétaire d’Adobe, le navigateur va, de façon officielle, encourager les utilisateurs de Firefox à installer le plugin d’Adobe quand une page embarquera uncontenu nécessitant l’utilisation de DRM. Nous sommes d’accord avec Cory Doctorow sur l’absence de différence significative entre « installer des DRM » et « installer du code qui installe des DRM »
Nous sommes conscients que Mozilla fait ceci à contrecœur, et nous le croyons d’autant plus qu’il s’agit de Mozilla et non de Microsoft ou Amazon. Cependant, presque tous ceux qui intègrent les DRM disent qu’ils sont forcés à le faire, et cette absence de responsabilisation permet à cette pratique de persister. Avec cette annonce, Mozilla se place malheureusement – dans ce cas – dans la même catégorie que ses concurrents propriétaires.
« Nous sommes une communauté mondiale, réunie autour d’un but commun : construire l’Internet dont le monde a besoin.
Pour cela, nous développons des produits, soutenons des communautés, éduquons, apprenons et nous définissons des environnements. Nous faisons notre possible lorsque tous ces éléments se combinent pour former un tout. Aucun autre acteur ne dispose à la fois de la vision et de l’opportunité pour rendre cela réel.
Nous pouvons faire d’Internet un environnement connu, interopérable et qui nous appartient. Nous pouvons être les champions d’un Web où les gens en savent plus, où les gens en font plus et mieux. C’est nous. C’est Mozilla. »
Pour cela, nous développons des produits, soutenons des communautés, éduquons, apprenons et nous définissons des environnements. Nous faisons notre possible lorsque tous ces éléments se combinent pour former un tout. Aucun autre acteur ne dispose à la fois de la vision et de l’opportunité pour rendre cela réel.
Nous pouvons faire d’Internet un environnement connu, interopérable et qui nous appartient. Nous pouvons être les champions d’un Web où les gens en savent plus, où les gens en font plus et mieux. C’est nous. C’est Mozilla. »
Je l’écrivais déjà il y a un an. Maintenant qu’Australis est arrivée, que Firefox a l’air jeune et beau à nouveau, il est de la plus haute importance que nous recommencions tous à le recommander et l’installer dès que nous le pouvons. Nous devons faire remonter les parts de marché de Firefox pour donner du poids à Mozilla face à Google, Apple, Internet Explorer…
Pourquoi ? Dernier exemple en date, ces fameux DRM qui vont être intégrées directement dans le HTML5. Mozilla est intimement contre les DRMs. Mais Mozilla a maintenant moins de 25% de part de marchés. Si mozilla refuse les DRMs dans Firefox, cela ne va qu’accentuer le départ des utilisateurs vers Chrome et Cie (Firefox sa marche pa c nul bou caca), les autres éditeurs seront bien content, et Mozilla aura encore moins de poids la prochaine fois qu’un problème de cette taille apparaitra.
Imaginez maintenant la même situation si Firefox avait 85% de part de marché. Apple, Microsoft et Google arrivent avec leur gros sabots « on va rajouter les DRMs dans le web ! » et mozilla répond « faîtes ce que vous voulez, nous on ne l’implémentera pas« . Résultat, ne pouvant se priver de 85% de leurs visiteurs, les sites web n’utiliseraient pas les DRMs. Problem solved.
Alors, arrêtez de râler « mozilla ne devrait pas ajouter le support des DRMs à Firefox ! » si mozilla le fait, c’est à cause de vous, qui ne vous battez pas assez contre chrome/chromium et les autres.
Pourquoi ? Dernier exemple en date, ces fameux DRM qui vont être intégrées directement dans le HTML5. Mozilla est intimement contre les DRMs. Mais Mozilla a maintenant moins de 25% de part de marchés. Si mozilla refuse les DRMs dans Firefox, cela ne va qu’accentuer le départ des utilisateurs vers Chrome et Cie (Firefox sa marche pa c nul bou caca), les autres éditeurs seront bien content, et Mozilla aura encore moins de poids la prochaine fois qu’un problème de cette taille apparaitra.
Imaginez maintenant la même situation si Firefox avait 85% de part de marché. Apple, Microsoft et Google arrivent avec leur gros sabots « on va rajouter les DRMs dans le web ! » et mozilla répond « faîtes ce que vous voulez, nous on ne l’implémentera pas« . Résultat, ne pouvant se priver de 85% de leurs visiteurs, les sites web n’utiliseraient pas les DRMs. Problem solved.
Alors, arrêtez de râler « mozilla ne devrait pas ajouter le support des DRMs à Firefox ! » si mozilla le fait, c’est à cause de vous, qui ne vous battez pas assez contre chrome/chromium et les autres.
Les DRM c'est de la MRD.
Mozi l'a t-il bien compris
qui, avec Adobe,
adoube les majors,
brisant une toile majeure,
dans l'intérêt d'un art mineur ?
Mozi l'a t-il bien compris
qui, avec Adobe,
adoube les majors,
brisant une toile majeure,
dans l'intérêt d'un art mineur ?
« Entre la question des brevets et des droits d’auteur, la propriété intellectuelle est sujette à de nombreuses interprétations et controverses. Pour preuve, le 26 avril dernier, une journée internationale lui était consacrée, alors qu'aujourd’hui, mardi 6 mai, c’est la journée mondiale contre les DRM. Au-delà de ces questions de point de vue, le financement de la création et de l’innovation reste une question centrale qui concerne de nombreux pays comme le montre entre autres un récent rapport du commerce extérieur des Etats-Unis… »
Petite revue de presse non exhaustive de cette journée internationale contre les DRM :
Bonus
Quelques liens annexes liés au droit d'auteur et aux données personnelles :
Bonus
Quelques liens annexes liés au droit d'auteur et aux données personnelles :
Dans son combat contre les DRM, l'April soutient la Journée internationale contre les DRM le 6 mai 2014.
Cette journée est l'occasion de rappeler à quel point ces menottes numériques sont dangereuses pour les utilisateurs comme pour les développeurs de logiciels libres, et empêchent des usages légitimes sur les contenus numériques.
Le 6 mai 2014, la Fondation pour le Logiciel Libre1 organise la Journée internationale contre les DRM, une journée d'information sur les dangers des DRM, des systèmes de gestion de contrôle d'usage des fichiers numériques. Ces DRM sont présents sur de nombreux fichiers comme une partie de la musique en ligne, certains livres numériques mais aussi sur les supports physiques comme les DVD et les BlueRays pour la vidéo. Ils encodent le contenu de manière à le rendre illisible pour qui n'a pas la clé numérique pour le décoder. Les DRM ont pour principal objectif d'établir un contrôle de l’usage dans le cercle privé, jusqu’ici impossible à mettre en œuvre.
***
« Si les gens savaient qu’il y a un DRM, ce que c’est et comment ça fonctionne, nous aurions déjà échoué »
(“If consumers even know there’s a DRM, what it is, and how it works, we’ve already failed”)
Disney, dans The Economist, septembre 2005
Cette journée est l'occasion de rappeler à quel point ces menottes numériques sont dangereuses pour les utilisateurs comme pour les développeurs de logiciels libres, et empêchent des usages légitimes sur les contenus numériques.
Le 6 mai 2014, la Fondation pour le Logiciel Libre1 organise la Journée internationale contre les DRM, une journée d'information sur les dangers des DRM, des systèmes de gestion de contrôle d'usage des fichiers numériques. Ces DRM sont présents sur de nombreux fichiers comme une partie de la musique en ligne, certains livres numériques mais aussi sur les supports physiques comme les DVD et les BlueRays pour la vidéo. Ils encodent le contenu de manière à le rendre illisible pour qui n'a pas la clé numérique pour le décoder. Les DRM ont pour principal objectif d'établir un contrôle de l’usage dans le cercle privé, jusqu’ici impossible à mettre en œuvre.
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« Si les gens savaient qu’il y a un DRM, ce que c’est et comment ça fonctionne, nous aurions déjà échoué »
(“If consumers even know there’s a DRM, what it is, and how it works, we’ve already failed”)
Disney, dans The Economist, septembre 2005
La protestation contre les verrous numériques reprend le 6 mai. C'est en effet à cette date qu'aura lieu la journée internationale contre les DRM, ces mesures techniques de protection qui transforment certains usages en un véritable calvaire.
En matière de données numériques, trois vagues médiatiques se sont succédé sous nos yeux en l’espace de moins de 3 ans. La première nous a fait scintiller les merveilles associées aux big data, source inépuisable de nouveaux gisements de richesse de l’économie numérique – déluge de données, nouvel or noir, fin de la science… – l’escalade métaphorique semblait sans fin. La seconde a été liée au coup de tonnerre déclenché par la suite des révélations d’Edward Snowden : en quelques heures, les cris d’alarme négligés des associations de défense des libertés devenaient réalité, en pire. Nul n’avait anticipé l’ampleur et la diversité des données collectées par la NSA. Si big data il y a, ce sont bien celles interceptées et analysé par les autorités américaines, dans une logique de « big surveillance ». Aujourd’hui, troisième vague, nous voyons se multiplier les articles qui tentent de dégonfler l’enthousiasme exagéré suscité par le projet big data, entre démonstration del’inexactitude des Google Flue Trendset analyse des biais méthodologique du big data (iciet là). Mais ces critiques ne disent rien du problème précédent : comment dénouer le lien entre production, analyse de données de masse d’une part et logique de surveillance de l’autre. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : plus notre économie inventera des services qui auront besoin de s’appuyer sur de la donnée pour fonctionner – et nous en voyons fleurir tous les jours – plus nous mettrons en place les infrastructures passives qui rendent les logiques de surveillance techniquement possibles, quel que soit le tiers qui décide de s’en servir.
(...)
*****
Refus de la propriétarisation de la donnée, déplacement du capitalisme informationnel vers une économie servicielle, montée en puissance des infrastructures ouvertes de recueil et traitement des données personnelles, développement d’une sphère des données en régime de Communs, construction d’un droit des données personnelles appuyé sur un « faisceau de droits d’usage »… Chacune de ces pistes vise à empêcher la construction d’une société de surveillance. Certaines sont déjà en cours d’exploration. A nous de multiplier les recherches et de faire se rencontrer les acteurs qui œuvrent à une sortie par le haut de la société des données de masse. Pour que données puisse rimer avec libertés.
(...)
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Refus de la propriétarisation de la donnée, déplacement du capitalisme informationnel vers une économie servicielle, montée en puissance des infrastructures ouvertes de recueil et traitement des données personnelles, développement d’une sphère des données en régime de Communs, construction d’un droit des données personnelles appuyé sur un « faisceau de droits d’usage »… Chacune de ces pistes vise à empêcher la construction d’une société de surveillance. Certaines sont déjà en cours d’exploration. A nous de multiplier les recherches et de faire se rencontrer les acteurs qui œuvrent à une sortie par le haut de la société des données de masse. Pour que données puisse rimer avec libertés.
Le mythique site communautaire Reddit a une tradition, celle d’inviter régulièrement des personnalités pour une session AMA, acronyme de Ask Me Anything pour « demandez-moi ce que vous voulez ».
On a vu Bill Gates, Madonna et même Obama s’engager ainsi dans le jeu des questions/réponses. Ils donnent généralement une preuve de leur identité en publiant juste avant une photo d’eux contextualisée avec la date et/ou devant un ordinateur (cf image ci-dessous).
Quelle belle surprise de voir débarquer hier soir Tim Berners-Lee en personne, le jour-même de l’anniversaire des 25 ans du web !
Nous avons traduit les meilleurs échanges du « père du WWW ». Drôles parfois mais surtout très intéressants.
On a vu Bill Gates, Madonna et même Obama s’engager ainsi dans le jeu des questions/réponses. Ils donnent généralement une preuve de leur identité en publiant juste avant une photo d’eux contextualisée avec la date et/ou devant un ordinateur (cf image ci-dessous).
Quelle belle surprise de voir débarquer hier soir Tim Berners-Lee en personne, le jour-même de l’anniversaire des 25 ans du web !
Nous avons traduit les meilleurs échanges du « père du WWW ». Drôles parfois mais surtout très intéressants.
L'April a répondu le 5 mars 2014 à la consultation proposée par la Commission européenne sur la réforme du droit d'auteur. Cette consultation, qui a pour but affiché la préparation d'un livre blanc sur le la réforme du droit d'auteur, n'est pas la première sur le sujet (voir par exemple la réponse de l'April à la consultation IPRED).
L'April regrette qu'une fois de plus, des problèmes cruciaux n'aient pas été abordés dans la consultation. Ainsi, les DRM ne sont même pas mentionnés. L'approche de la Commission européenne est une fois de plus répressive, et ne tient pas en compte les nouveaux usages, le partage, ou l'importance des droits fondamentaux.
La réponse (en anglais) est disponible aux formats PDF et OpenDocument.
L'April regrette qu'une fois de plus, des problèmes cruciaux n'aient pas été abordés dans la consultation. Ainsi, les DRM ne sont même pas mentionnés. L'approche de la Commission européenne est une fois de plus répressive, et ne tient pas en compte les nouveaux usages, le partage, ou l'importance des droits fondamentaux.
La réponse (en anglais) est disponible aux formats PDF et OpenDocument.
Le Parlement Européen a adopté jeudi la résolution proposée par Françoise Castex, qui conforte le principe du droit à la copie privée et le paiement d'une taxe pour dédommager les ayants droit, tout en ouvrant la porte à la disparition de ces taxes si les DRM peuvent s'y substituer.
Netflix a mis en ligne une page de test des DRM en HTML5, avec des contenus premium pour House Of Cards qui ne peuvent être lus qu'avec Internet Explorer 11 sous Windows 8.1.