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POLITIQUE
Voici venir le temps des derniers tours de piste pour les candidats à l’élection au suffrage universel direct d’un président ou d’une présidente de la République française. Mode d’élection historiquement marqué d’opprobre depuis le coup d’État du 2 décembre 1851, crime perpétré par le prince-président de la République Louis Napoléon Bonaparte, il fut imposé au forceps en 1962 par le général de Gaulle, accepté par un référendum populaire peu respectueux des termes de la Constitution.
L’émergence des primaires dans le processus de choix du président de la République française est une réforme plus importante qu’il n’y paraît, modifiant silencieusement notre système politique et notre forme de démocratie représentative.
Le 27 mars, une conférence internationale chargée de rédiger un traité d’interdiction des armes nucléaires s’ouvrira à New York. L’Assemblée générale de l’ONU l’a décidé le 23 décembre 2016 lors d’un vote historique : 113 pays pour, 35 contre, dont la France. Tous les États sont invités à cette conférence, ainsi que des représentants de la société civile. Mais la France refuse d’y participer. Par crainte de devoir renoncer elle aussi à l’arme nucléaire ? « Les 35 pays hostiles à l’interdiction des armes nucléaires sont cinq États dotés de ces armes, États-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France officiellement et Israël officieusement, et une trentaine d’États sous leur influence. Mais les armes des États nucléaires menacent les peuples du monde entier, y compris leur propre population qui n’a pourtant jamais été consultée sur le sujet », alerte Sortir du nucléaire.
L’association déplore qu’en pleine période électorale, aucun candidat ne parle de ces négociations. Comme a pu le vérifier Basta !, les programmes font aussi l’impasse sur la question des armes nucléaires. « Pourtant, plus de 300 milliards d’euros ont été dépensés et continuent de l’être à nos frais, pour fabriquer, entretenir, moderniser ces armes de suicide collectif », s’indigne Sortir du nucléaire.
L’association déplore qu’en pleine période électorale, aucun candidat ne parle de ces négociations. Comme a pu le vérifier Basta !, les programmes font aussi l’impasse sur la question des armes nucléaires. « Pourtant, plus de 300 milliards d’euros ont été dépensés et continuent de l’être à nos frais, pour fabriquer, entretenir, moderniser ces armes de suicide collectif », s’indigne Sortir du nucléaire.
De nombreux économistes soutiennent qu’une aide dégressive est préférable à un Revenu Universel. Analysons les différences comptable, fiscale et philosophique à partir d’un exemple simple.
Il était une fois, une société fictive composée de 10 personnes : Léo, Maria, François, Léa, Paul, Magalie, Karim, Virginie, Léon et Liliane. Dans cette société fictive, les revenus sont répartis comme cela :
Il était une fois, une société fictive composée de 10 personnes : Léo, Maria, François, Léa, Paul, Magalie, Karim, Virginie, Léon et Liliane. Dans cette société fictive, les revenus sont répartis comme cela :
« Pour la connaissance libre 2017 » est une initiative soutenue par un regroupement de collectifs et d’associations œuvrant pour la promotion des Communs informationnels et de la libre diffusion du savoir, notament Savoirs Com1, OpenStreetMap France, Creative Commons France, Framasoft, la Paillasse, Paléo-Energétique, Mozilla Vecam et Wikimédia France.
Cette vidéo de 26 minutes — très pédagogique et amusante à la fois — est idéale pour comprendre de nombreuses choses en lien avec : l’opinion, l’information, les sondages, les emballements populaires électoraux, le populisme, la droite, la gauche, le lobbying… et finalement, le fonctionnement de la démocratie française actuelle.
On a l’impression, avec le Volkswagengate, le Renaultgate, le Mitsubishigate, etc que tous les constructeurs automobiles sont des tricheurs. Comme si en Politique, on disait tous pourris ?
le Mercredi 8 mars 2017 à 16h32 UTC+1, nous avons démarré la 1ère vraie Monnaie Libre !!!
Le chemin ne fait que commencer
Soyez patients, vous ne pourrez pas aller acheter votre pain en Ğ1 avant plusieurs années ! Nous devons en effet recréer tous les circuits économiques, démarcher des producteurs, des fournisseurs, etc…
Mais avant même de commencer un tel ouvrage, nous devons d’abord déployer la toile de confiance afin que la plupart des êtres humains qui souhaitent d’ores et déjà utiliser une monnaie libre puissent rentrer dans la monnaie.
Le chemin ne fait que commencer
Soyez patients, vous ne pourrez pas aller acheter votre pain en Ğ1 avant plusieurs années ! Nous devons en effet recréer tous les circuits économiques, démarcher des producteurs, des fournisseurs, etc…
Mais avant même de commencer un tel ouvrage, nous devons d’abord déployer la toile de confiance afin que la plupart des êtres humains qui souhaitent d’ores et déjà utiliser une monnaie libre puissent rentrer dans la monnaie.
Paris, 16 mars 2017 — Aujourd'hui, plus de 25 réseaux communautaires et fournisseurs d'accès à Internet associatifs, soutenus par des organisations du monde entier, envoient une lettre aux législateurs européens. Alors que l'Union Européenne prépare une réforme majeure des législations sur les télécommunications, cette lettre formule plusieurs propositions afin de s'assurer de la pérennité du développement de ces initiatives citoyennes qui procurent une solution alternative, durable, démocratique à la gestion des infrastructures de télécommunications, pour parvenir aux objectifs des politiques publiques sur le haut débit.
Tous les candidats à l’élection présidentielle qui s’approche déroulent à l’heure présente leurs programmes et leurs propositions. Néanmoins, une fois encore, comme dans toutes les élections dont j’ai souvenir, les questions de science et de technologie restent quasi-absentes des débats, comme si jamais les candidats ne s’étaient avisés qu’elles puissent nous concerner, comme si elles n’étaient destinées qu’aux spécialistes et qu’il leur appartiendrait d’y répondre, ou comme si elles n’intéressaient pas nos concitoyens.
Que pensent les candidats ?
Que pensent les candidats ?
Les citoyens et les agences de renseignement américaines définissent-ils la « collecte de données » de la même façon ? Non, selon Edward Snowden, et c'est bien sur ce point que repose l'hypocrisie gouvernementale en matière de surveillance de masse.
De son propre aveu, elle s’est présentée « parce qu’il n’y avait pas assez de femmes ». Sur plus de 800 participants, elle a fini par remporter LaPrimaire.org, processus qui propose une candidature citoyenne à l’élection présidentielle. A deux jours de la date fatidique pour obtenir les 500 parrainages, Charlotte Marchandise entend porter un projet de renouveau bottom up basé sur la co-construction. Un jargon déjà vu ? Pas tout à fait.
À l’occasion du 28e anniversaire du World Wide Web, son inventeur Tim Berners-Lee a publié une lettre ouverte dans laquelle il expose ses inquiétudes concernant l’évolution du Web, notamment la perte de contrôle sur les données personnelles, la désinformation en ligne et les enjeux de la propagande politique.
Aral Balkan, qui n’est plus à présenter sur ce blog, lui répond par cet article en reprenant le concept de Capitalisme de surveillance. Comment pourrions-nous arrêter de nous faire exploiter en coopérant avec des multinationales surpuissantes, alors que cela va à l’encontre de leurs intérêts ? Réponse : c’est impossible. À moins de changer de paradigme…
Aral Balkan, qui n’est plus à présenter sur ce blog, lui répond par cet article en reprenant le concept de Capitalisme de surveillance. Comment pourrions-nous arrêter de nous faire exploiter en coopérant avec des multinationales surpuissantes, alors que cela va à l’encontre de leurs intérêts ? Réponse : c’est impossible. À moins de changer de paradigme…
Dans un rapport remis le 8 mars, le rapporteur spécial de l'ONU sur la vie privée, Joseph Cannataci, appelle la France à arrêter de jouer la « carte de la peur » avec le terrorisme. Il dénonce le vote de lois liberticides et inefficaces.
Réforme du droit d'auteur : qu'est-ce qui fait si peur aux candidats à la présidentielle ? | Page 42
L’Europe veut réformer le droit d’auteur. Enfin, le modifier. Disons légèrement l’amender. Ça dépend des jours en fait, et de l’eurodéputé qui prend la parole. Toujours est-il qu’un mouvement législatif est en marche, et que même s’il n’ira sans doute ni très loin, ni dans la direction que les défenseurs des libertés souhaiteraient, il y a mouvement. Et ça ne plait pas à tout le monde, à commencer par les sociétés d’auteurs, massivement soutenue par le monde politique au nom de la « préservation du droit d’auteur » et de la « sauvegarde des artistes », qui à en croire certains seraient une espèce menacée. Laissons-leur le bénéfice du doute : leur connexion est peut-être si mauvaise qu’ils peinent à apprécier la richesse de la création sur internet. Dans ce cas, un changement d’opérateur serait sans doute le bienvenu.
Voter le 23 avril, pour quoi faire ? Si les élections servaient vraiment à quelque chose, disait Coluche, il y a longtemps qu’on les aurait interdites. Avant d’aborder les enjeux du futur scrutin, il faut sans doute en passer par cette cure de réalisme. Car, on le sait d’expérience, il n’y a pas grand-chose à espérer des élections, elles ont rarement changé le cours des événements, et elles se résument souvent à un rituel où le peuple s’imagine qu’il a le choix. Cette illusion de la démocratie formelle est entretenue par ceux qui en tirent bénéfice, le simulacre électoral ayant pour principal effet de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
La crise du politique institutionnel est évidente, partout dans le monde. La fonction de la révolution numérique dans cette crise est double : le numérique participe aux causes de la crise et il contient les potentiels de sa solution.
Le phénomène des civic tech, les applications de citoyenneté numérique, se situe a priori du côté des solutions (voir une étude de la Knight Foundation). Mais ce n’est pas si simple car les civic tech sont impactées par l’ambivalence des problèmes et des solutions dans les technologies actuelles. Je propose de distinguer les formes « descendantes » (top down) de participation numérique aux institutions et les formes « remontantes » (bottom up) d’activisme numérique disséminé.
Le phénomène des civic tech, les applications de citoyenneté numérique, se situe a priori du côté des solutions (voir une étude de la Knight Foundation). Mais ce n’est pas si simple car les civic tech sont impactées par l’ambivalence des problèmes et des solutions dans les technologies actuelles. Je propose de distinguer les formes « descendantes » (top down) de participation numérique aux institutions et les formes « remontantes » (bottom up) d’activisme numérique disséminé.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les droits de douane ont considérablement diminué, pour ne plus s’établir qu’à environ 2 % dans l’Union européenne. Sur quoi portent alors les négociations commerciales aujourd’hui ?
Les négociations portent désormais principalement sur les mesures non-tarifaires, celles qui sans être des droits de douane ont un impact sur les flux commerciaux : normes sanitaires et techniques, obligations d’étiquetage, accès aux marchés publics, etc. Elles sont au cœur des accords dits de 2e génération, comme celui entre l’Union européenne et le Canada (le CETA, ratifié par le Parlement européen le 15 février 2017) ou entre l’Union européenne (UE) et les États-Unis (le TAFTA, aussi appelé TTIP, en négociation jusque fin 2016).
Les négociations portent désormais principalement sur les mesures non-tarifaires, celles qui sans être des droits de douane ont un impact sur les flux commerciaux : normes sanitaires et techniques, obligations d’étiquetage, accès aux marchés publics, etc. Elles sont au cœur des accords dits de 2e génération, comme celui entre l’Union européenne et le Canada (le CETA, ratifié par le Parlement européen le 15 février 2017) ou entre l’Union européenne (UE) et les États-Unis (le TAFTA, aussi appelé TTIP, en négociation jusque fin 2016).
Voici quelques éléments de clarification et d’approfondissement du débat autour de la compatibilité du CETA avec la Constitution française.
WikiLeaks a entamé le 7 mars une série de publications basées sur des documents internes de la CIA. Appelé « Vault 7 », le dossier représente la fuite la plus massive portant sur l’agence de renseignement américaine. Il concerne les activités d’espionnage et de piratage informatiques sur la période 2013-2016.