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ETHIQUE
Ariane Vitalis est une de ces jeunes qui se donne aujourd’hui les moyens de changer le monde. Elle véhicule à travers ses nombreux projets, de nombreux espoirs propres à une génération qui ignore encore beaucoup trop l’impact qu’elle aura sur le monde. Retour sur cette vision qui, dans un monde où il vaut mieux avoir le sens de l’humour et de la patience, fait un bien fou.
Est-ce acceptable qu’un député ou un sénateur mène en même temps que son travail de parlementaire une activité de conseil aux entreprises ? Qu’une grande part des inspecteurs généraux des finances, l’élite administrative française, rejoigne les directions des banques privées ? Est-ce sain pour la démocratie que d’autres parlementaires siègent dans les conseils d’administration de multinationales ?
De son propre aveu, elle s’est présentée « parce qu’il n’y avait pas assez de femmes ». Sur plus de 800 participants, elle a fini par remporter LaPrimaire.org, processus qui propose une candidature citoyenne à l’élection présidentielle. A deux jours de la date fatidique pour obtenir les 500 parrainages, Charlotte Marchandise entend porter un projet de renouveau bottom up basé sur la co-construction. Un jargon déjà vu ? Pas tout à fait.
Vous avez besoin d’un système de marque-pages améliorés, vous permettant de sauvegarder des articles trouvés sur le web, pour les lire plus tard ? Ne cherchez plus. Wallabag.it est là pour ça. Vous sauvegardez les pages qui vous intéresse, et Wallabag.ig vous restitue l’article, juste l’article, même en mode hors-ligne. Avec des applications pour les principaux systèmes, Android, iOS, Linux, Windows, greffon pour Firefox et Chrome, vous pourrez lire votre article plus tard, au calme, où que vous soyez. Bien pratique cela.
Ce service se base sur le logiciel libre Wallabag. Mais sur Wallabag.it, vous créez votre compte, moyennant un abonnement, et vous disposez d’un compte avec la dernière version du logiciel, sur lequel vous pouvez personnaliser votre compte. Vous pouvez également importer des données venant d’un autre service. Très important, vos données vous appartiennent, elles ne sont pas utilisées à des fins commerciales et vous pouvez les récupérer à tout moment en différents formats. C’est ça un service éthique dans le libre, le respect de votre vie privée et de vos données personnelles.
Bref, Wallabag.it est un service bien pratique, libre et éthique. Souhaitons à son développeur que le projet fonctionne commercialement 😉
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Bref, Wallabag.it est un service bien pratique, libre et éthique. Souhaitons à son développeur que le projet fonctionne commercialement 😉
Titre : Informatique libre - Philosophie GNU
Intervenante : Véronique Bonnet
Lieu : Ubuntu Party - Paris
Date : Novembre 2016
Durée : 1 h 28 min 57
Visualiser la conférence webm
Licence de la transcription : Verbatim
Description
Richard Matthew Stallman, concepteur du projet GNU, a voulu très tôt faire le lien entre les quatre libertés de l’informatique libre et une approche large et complète de l’autonomie de l’être humain, essentielle, inaliénable, non négociable. Le propos de cette conférence sera donc de présenter les caractéristiques de la philosophie GNU, telle qu’on peut en lire les développements sur le site de la FSF. Et aussi montrer qu’une adhésion aux valeurs du free software est un engagement existentiel très fort. Le rapport à nous-même, aux autres et au monde, dans la philosophie GNU, prolonge par exemple les propos humanistes de La Boétie, dont le Discours sur la servitude volontaire, au moment de la Renaissance, dénonce les pratiques confiscatoires et rusées des tyrans d’alors. Les servitudes technologiques, économiques et politiques que dénonce Richard Stallman dans le philosophie GNU, par leur métamorphoses incessantes et les ruses renouvelées qui les installent, requièrent toute l’attention et les capacités d’analyse de la FSF et de l’April. La philosophie GNU donne des pistes pour rester vigilants.
Intervenante : Véronique Bonnet
Lieu : Ubuntu Party - Paris
Date : Novembre 2016
Durée : 1 h 28 min 57
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Licence de la transcription : Verbatim
Description
Richard Matthew Stallman, concepteur du projet GNU, a voulu très tôt faire le lien entre les quatre libertés de l’informatique libre et une approche large et complète de l’autonomie de l’être humain, essentielle, inaliénable, non négociable. Le propos de cette conférence sera donc de présenter les caractéristiques de la philosophie GNU, telle qu’on peut en lire les développements sur le site de la FSF. Et aussi montrer qu’une adhésion aux valeurs du free software est un engagement existentiel très fort. Le rapport à nous-même, aux autres et au monde, dans la philosophie GNU, prolonge par exemple les propos humanistes de La Boétie, dont le Discours sur la servitude volontaire, au moment de la Renaissance, dénonce les pratiques confiscatoires et rusées des tyrans d’alors. Les servitudes technologiques, économiques et politiques que dénonce Richard Stallman dans le philosophie GNU, par leur métamorphoses incessantes et les ruses renouvelées qui les installent, requièrent toute l’attention et les capacités d’analyse de la FSF et de l’April. La philosophie GNU donne des pistes pour rester vigilants.
Le Parlement européen a voté une résolution qui demande à la Commission de travailler à la mise en place de règles éthiques sur la robotique et l’intelligence artificielle.
J’étais en train de relire la Déclaration d’indépendance du cyberespace de John Perry Barlow et je me faisais la réflexion que finalement tout cela revenait à projeter des idées/valeurs humaines dans un outil. L’outil allait permettre un nouvel espace social global au-delà des frontières et des lois, de la physique des corps.
« Nous pensons que c’est à travers l’éthique et l’intérêt bien compris de chacun et de la communauté dans son ensemble que va surgir notre mode de gouvernement. Nos identités sont probablement dispersées à travers un grand nombre de vos juridictions. La seule loi que toutes les cultures qui nous constituent seraient prêtes à reconnaître est la Règle d’Or de l’éthique ». L’éthique comme Règle d’Or et comme loi (à mettre en parallèle avec la méritocratie dans le monde du libre). Là je vais me permettre une incartade, combien d’informaticiens totalement à côté de ces réflexions/préoccupations ? Je code/déploie d’abord et je réflechis après, nouvelle variation de on tire d’abord et on parle après…
« Nous pensons que c’est à travers l’éthique et l’intérêt bien compris de chacun et de la communauté dans son ensemble que va surgir notre mode de gouvernement. Nos identités sont probablement dispersées à travers un grand nombre de vos juridictions. La seule loi que toutes les cultures qui nous constituent seraient prêtes à reconnaître est la Règle d’Or de l’éthique ». L’éthique comme Règle d’Or et comme loi (à mettre en parallèle avec la méritocratie dans le monde du libre). Là je vais me permettre une incartade, combien d’informaticiens totalement à côté de ces réflexions/préoccupations ? Je code/déploie d’abord et je réflechis après, nouvelle variation de on tire d’abord et on parle après…
2 000 signataires, dont l'astrophysicien Stephen Hawking et Elon Musk, patron de SpaceX, ont adopté un guide de référence pour un développement éthique de l'intelligence artificielle. Ces « 23 principes d'Asilomar » ne sont pas sans rappeler les 3 lois de la robotique de l'écrivain Isaac Asimov.
Le Monde, toujours à la pointe, franchit une étape supplémentaire en annonçant la sortie, le 1er févier, d'une boîte à outils de lutte contre les sites de « fausses informations ».
Cet outil, qui se déclinera selon trois modalités, n'aura rien moins que la prétention de classer par ordre de fiabilité les sites eux-mêmes, et non des articles spécifiques. La bonne vieille tentation de la mise à l'index...
Cet outil, qui se déclinera selon trois modalités, n'aura rien moins que la prétention de classer par ordre de fiabilité les sites eux-mêmes, et non des articles spécifiques. La bonne vieille tentation de la mise à l'index...
La question du remplacement des humains par les machines n’est pas une nouveauté. Elle figure à l’aube de la modernité. Son renouvellement, à l’aune des technologies numériques, inspire plusieurs remarques préliminaires qui doivent nous aider à mieux poser et reformuler le problème.
La Charte de déontologie de Munich (ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes), signée le 24 novembre 1971 à Munich et adoptée par la Fédération européenne des journalistes, est une référence européenne concernant la déontologie du journalisme, en distinguant dix devoirs et cinq droits.
Comme beaucoup de gens, vous avez probablement un peu d’argent sur un compte d’épargne. Vous râlez que les taux d’intérêt soient si bas, cela ne vous rapporte rien ! Vous pensez également que les traders sont d’ignobles cyniques qui se font des millions sur votre dos, qu’ils sont responsables de la crise.
Moi, en tout cas, j’étais comme cela il n’y a pas si longtemps.
Et je ne me rendais pas compte à quel point ces positions sont bourrées de contradictions.
Moi, en tout cas, j’étais comme cela il n’y a pas si longtemps.
Et je ne me rendais pas compte à quel point ces positions sont bourrées de contradictions.
Les lanceurs d’alerte sont au cœur de l’actualité. Se pose tout particulièrement la question de leur employabilité future une fois qu’ils ont dénoncé. Comme l’illustrent le cas Luxleaks et les différentes publications sur le sujet (voir notamment l’article de Patrice Cailleba sur The Conversation France et les travaux de Near et Miceli, 2008), les lanceurs d’alerte ont peu de chance d’être recrutés par une autre entreprise.
J’écris cet article suite à un message envoyé par Marie qui s’intéresse aux potentielles messageries email éthiques, suite à un de mes posts relayé par le Planet Libre. Merci à Alterlibriste de m’avoir transféré cette demande.
Marie s’interroge sur une capacité de stockage de 1 Go pour ses emails, sur Web4all et ses offres, ainsi que sur Vivaldi.
L’éthique dans l’email ?
Par éthique, j’imagine que nous parlons de service respectueux de notre correspondance, c’est-à-dire que ce service ne lit pas ce qu’on raconte pour gagner de l’argent sur notre vie privée et notre intimité ?
Il existe de nombreuses services !
Marie s’interroge sur une capacité de stockage de 1 Go pour ses emails, sur Web4all et ses offres, ainsi que sur Vivaldi.
L’éthique dans l’email ?
Par éthique, j’imagine que nous parlons de service respectueux de notre correspondance, c’est-à-dire que ce service ne lit pas ce qu’on raconte pour gagner de l’argent sur notre vie privée et notre intimité ?
Il existe de nombreuses services !
J’aime le blogging : quand un billet en entraîne un autre sans aucune préméditation. C’est une des vertus de la pensée ouverte, de l’open source (et non du libre, car si mes billets étaient sous copyright traditionnel ça ne changerait rien). Ainsi, dans un commentaire, Lanza me signale que par logiciel libre il faut entendre logiciel de confiance, un logiciel qui peut être décortiqué pour voir si, en lui, il n’y a rien de suspect.
Cette distinction terminologique est une très bonne idée. En se débarrassant de la notion de liberté, très complexe philosophiquement, ont s’épargne un écueil moralisateur dans lequel il est facile de s’empaler. Par opposition, la confiance est bien plus pragmatique.
Cette distinction terminologique est une très bonne idée. En se débarrassant de la notion de liberté, très complexe philosophiquement, ont s’épargne un écueil moralisateur dans lequel il est facile de s’empaler. Par opposition, la confiance est bien plus pragmatique.
En tant qu’humains, nous fonctionnons avec des objectifs. La mesure liée à cet objectif, que j’appelle « observable », peut pervertir complètement le système au point de le détourner de son objectif initial. J’ai introduit le concept dans « Méfiez-vous des observables » mais sachez que, dans notre société, l’observable par défaut est l’argent.
Le revenu de base universel est un sujet qui est en discussion dans plusieurs pays actuellement. Et il mérite que l’on se questionne sur ceci : comment aborder ce sujet au-delà des partis politiques et des parti-pris individuels ? C’est ce que je veux proposer : une approche différente.
Ce n’est plus qu’une question de temps. Bientôt le cadavre sera froid. On l’enterrera sans cérémonie ni regrets. Internet est mort. C’est nous qui l’avons tué. Bien sûr il bouge encore ; certains même disent que la maladie dont il souffre peut être vaincue, qu’il peut être sauvé. Ce serait espérer en vain. Un espoir tout juste bon à endormir un peu la douleur de pressentir, au fond de nos tripes, la disparition de ce qui nous fut cher.
Quelle sera la véritable innovation disruptive des prochaines années, celle qui va changer radicalement notre rapport au monde ? L’IA, les robots, la réalité virtuelle ? La surprise pourrait nous venir de la biotech, avec CRISPR (que nous avons déjà présenté dans un article précédent). Je ne vais pas dans les lignes qui suivent égrener toutes les innovations impliquant cette technique, parce qu’il y en a au moins une par jour. Peut-être avez vous déjà lu d’ailleurs dans la presse qu’une équipe chinoise a appliqué pour la première fois cette technique à un patient humain atteint d’un cancer. Voyons plutôt les questions posées par l’impact de cette technologie, au plan éthique, économique, mais aussi politique.
Cet article vise à clarifier la position de Framasoft, sollicitée à plusieurs reprises par le Ministère de l’Éducation Nationale ces derniers mois. Malgré notre indignation, il ne s’agit pas de claquer la porte, mais au contraire d’en ouvrir d’autres vers des acteurs qui nous semblent plus sincères dans leur choix du libre et ne souhaitent pas se cacher derrière une « neutralité et égalité de traitement » complètement biaisée par l’entrisme de Google, Apple ou Microsoft au sein de l’institution.