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JESUISCHARLIE
J’en avais parlé lors de mon article de retour de vacances, voici une nouvelle chanson qui parle un peu de la dérive sécuritaire dans laquelle nos représentants (qui ne représentent plus personne depuis longtemps) se vautrent un peu plus chaque jour. Les paroles ont été écrites en début d’année, peu de temps après les attaques de janvier 2015 à Paris. Elles sont tristement remises d’actualité aujourd’hui, de manière encore plus forte avec l’État d’Urgence utilisé pour justifier tout et n’importe quoi. On nous annonce même que cet État d’Urgence pourrait durer indéfiniment (ça fait long comme urgence).
Presque un an après les attentats de Charlie Hebdo, c’est reparti pour un tour d’hystérie collective. Entre les tartufferies médiatico-politiques ("on a atteint des sommets dans l’horreur", "une porte s’est ouverte sur l’enfer" ...) et l’idiotie collective ("ca y est c’est la guerre", "même pas peur", "la France a été touchée parce que c’est le pays des droits de l’homme" ...), beaucoup devraient redescendre sur terre et essayer de s’imposer un minimum de réflexion et d’honnêteté.
Nous avions eu la Loi sur le Renseignement en réponse aux attaques de janvier 2015. A l’époque, déjà, François Hollande adoptait un ton martial et annonçait un plan VIGIPIRATE porté à « un niveau jamais atteint« , un nombre de militaire supplémentaires « exceptionnel » déployés pour protéger les Français. Toute ressemblance avec un discours récent serait purement fortuite.
J’ai mal pour la France, j’ai mal pour les familles des victimes de l’attentat terroriste à Paris du vendredi 13 novembre 2015.
La France est en état de choc, le peuple est indigné, révolté. Les médias attisent la haine en sur-exposant la souffrance et les témoignages poignants de survivants. Les médias attisent la méfiance et la confrontation entre citoyens français et d’origine étrangère, sans preuves et aucun indice, les commentateurs passés en boucle à la TV désignent les coupables, selon eux les beurs (enfants d’immigrés arabes) des banlieues défavorisés sont forcément complices des terroristes de Daesh, ou seraient naturellement sympathisants.
La stratégie du choc est commencée, le président Hollande nous avertit d’effroyables représailles, l’état d’urgence nationale non appliquée depuis la 2ème Guerre Mondiale est décrétée, il faut venger la France, en d’autres termes : la guerre est déclarée.
La France est en état de choc, le peuple est indigné, révolté. Les médias attisent la haine en sur-exposant la souffrance et les témoignages poignants de survivants. Les médias attisent la méfiance et la confrontation entre citoyens français et d’origine étrangère, sans preuves et aucun indice, les commentateurs passés en boucle à la TV désignent les coupables, selon eux les beurs (enfants d’immigrés arabes) des banlieues défavorisés sont forcément complices des terroristes de Daesh, ou seraient naturellement sympathisants.
La stratégie du choc est commencée, le président Hollande nous avertit d’effroyables représailles, l’état d’urgence nationale non appliquée depuis la 2ème Guerre Mondiale est décrétée, il faut venger la France, en d’autres termes : la guerre est déclarée.
La Quadrature du Net republie ici une lettre ouverte co-signée par de nombreuses associations européennes exhortant les dirigeants du monde à respecter la liberté d'expression et la vie privée au lendemain des attaques à Paris
Paris, le 30 janvier 2015 — Après la tragédie de Charlie Hebdo, les signataires appellent les dirigeants politiques du monde entier à faire respecter les droits de l'Homme définis dans les conventions internationales. Il est plus que jamais important que nos gouvernements œuvrent à la protection des journalistes, activistes et citoyens, sans accroître la portée ou l'échelle des intrusions dans nos vies privées.
Paris, le 30 janvier 2015 — Après la tragédie de Charlie Hebdo, les signataires appellent les dirigeants politiques du monde entier à faire respecter les droits de l'Homme définis dans les conventions internationales. Il est plus que jamais important que nos gouvernements œuvrent à la protection des journalistes, activistes et citoyens, sans accroître la portée ou l'échelle des intrusions dans nos vies privées.
Comme une immense majorité de personnes qui se sont rassemblées, en France et dans le monde, à plusieurs reprises, depuis le 7 janvier, nous avons été sous le choc et dans l’incrédulité. Quels que soient nos parcours, quelles que soient nos positions, nos croyances, nos parti-pris, nous n’acceptons pas que l’on assassine 17 personnes au nom d’une conception du monde qu’il serait dangereux ou interdit de ne pas partager, de questionner, de moquer. Nous n’acceptons pas que l’on ait fait taire des voix et des plumes et que l’on ait pris pour cible ceux qui incarnaient Charlie Hebdo.
Nous ne l’acceptons pas mais il y a des morts aujourd’hui. Et les cadavres n’étaient même pas froids que déjà commençaient à se faire entendre les voix charognardes qui, au nom de la défense de la liberté et des valeurs républicaines, sont prêtes à restreindre nos libertés individuelles et collectives, comme par effet d’aubaine, comme s’ils n’attendaient que ça.
Ils n’ont pas même attendu la fin du deuil officiel. Plus rapides que les événements en cours pour s’emparer de la tragédie et l’instrumentaliser, les politiques glapissants de l’obsession sécuritaire ont commencé à se répandre : « il nous faut renforcer notre arsenal sécuritaire », « il faudra bien entendu un Patriot Act à la française »
Nous ne l’acceptons pas mais il y a des morts aujourd’hui. Et les cadavres n’étaient même pas froids que déjà commençaient à se faire entendre les voix charognardes qui, au nom de la défense de la liberté et des valeurs républicaines, sont prêtes à restreindre nos libertés individuelles et collectives, comme par effet d’aubaine, comme s’ils n’attendaient que ça.
Ils n’ont pas même attendu la fin du deuil officiel. Plus rapides que les événements en cours pour s’emparer de la tragédie et l’instrumentaliser, les politiques glapissants de l’obsession sécuritaire ont commencé à se répandre : « il nous faut renforcer notre arsenal sécuritaire », « il faudra bien entendu un Patriot Act à la française »
Après les attentats commis contre Charlie Hebdo, Microsoft aurait répondu à une demande d'accès des autorités françaises aux e-mails de deux suspects en seulement 45 minutes
Charlie Hebdo passe au numérique. Il est désormais possible de lire le journal sur iOS, Android et Windows. L'application mobile sera aussi adaptée en anglais, espagnol et arabe.
Samedi et dimanche derniers, les manifestants se sont levés en masse pour défendre la liberté d’expression, gravement remise en question par les attentats contre Charlie Hebdo. Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que la caricature, la parodie et le pastiche, qui constituaient les moyens d’expression privilégiés des dessinateurs assassinés sont protégés par une exception au droit d’auteur, instaurée au titre de l’intérêt général par le législateur pour permettre le débat d’idées, la libre critique et la création artistique.
Pourquoi être Charlie ?
La question est réelle, car il y a énormément d’objections possibles à ce mouvement « Je suis Charlie. »
La question est réelle, car il y a énormément d’objections possibles à ce mouvement « Je suis Charlie. »
Google France a supprimé un certain nombre de vidéos liées à l'attentat contre Charlie Hebdo, notamment sur demande des autorités françaises. Ces retraits surviennent au moment où le gouvernement veut affermir son contrôle sur Internet.
Charlie Hebdo aura une application mobile. Celle-ci doit arriver d'ici la fin de la semaine. Développée en partenariat avec Le Monde, elle sera également proposée en trois langues en plus du français.
Ne nous voilons pas la face, faisons fi du politiquement correct : il est désormais évident que la plupart des terroristes sont issus d’une partie bien identifiée de la population.
Certes, la majorité des individus la composant ne deviennent pas terroristes. Mais cette population reste néanmoins le terreau, le berceau qui permet à l’horreur de grandir et d’exister.
Aujourd’hui, je pense qu’il est indispensable d’ouvrir les yeux et de prendre des mesures pour éradiquer cette partie de la population, pour faire en sorte qu’elle ne puisse plus exister dans nos pays. Nous n’avons rien à attendre des politiques ou de l’état. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Et nous en avons les moyens. Aujourd’hui, individuellement, nous pouvons prendre des mesures, nous pouvons lutter afin de réduire cette partie de la population qui donne naissance au terrorisme : la classe sociale humainement pauvre et peu éduquée.
Certes, la majorité des individus la composant ne deviennent pas terroristes. Mais cette population reste néanmoins le terreau, le berceau qui permet à l’horreur de grandir et d’exister.
Aujourd’hui, je pense qu’il est indispensable d’ouvrir les yeux et de prendre des mesures pour éradiquer cette partie de la population, pour faire en sorte qu’elle ne puisse plus exister dans nos pays. Nous n’avons rien à attendre des politiques ou de l’état. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Et nous en avons les moyens. Aujourd’hui, individuellement, nous pouvons prendre des mesures, nous pouvons lutter afin de réduire cette partie de la population qui donne naissance au terrorisme : la classe sociale humainement pauvre et peu éduquée.
Alors que Charlie Hebdo est mort pour défendre la liberté, c'est la première menacée par la réaction sécuritaire du gouvernement. Mardi, Manuel Valls a donné huit jours à son ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve pour proposer de nouvelles mesures de renforcement du contrôle d'Internet, malgré l'absence apparente de lien de cause à effet entre Internet et les attentats de janvier 2015.
(...)
Lundi, son homologue britannique David Cameron a demandé l'interdiction de tout moyen de communication chiffré sans backdoor pour les services de renseignement. La veille, les représentants de plus d'une dizaine de pays avaient signé une déclaration commune pour demander que l'action des Etats fasse "partie d'un ensemble cohérent, basée sur la lutte contre la radicalisation, en particulier sur Internet", ce qui est sans doute la méthode la plus contre-productive qui soit.
(...)
Lundi, son homologue britannique David Cameron a demandé l'interdiction de tout moyen de communication chiffré sans backdoor pour les services de renseignement. La veille, les représentants de plus d'une dizaine de pays avaient signé une déclaration commune pour demander que l'action des Etats fasse "partie d'un ensemble cohérent, basée sur la lutte contre la radicalisation, en particulier sur Internet", ce qui est sans doute la méthode la plus contre-productive qui soit.
Wikinews Attentats de janvier 2015 en France compte actuellement 13 articles.
Articles publiés :
13 janvier 2015 : France : hommage de François Hollande aux policiers tués
11 janvier 2015 : France : affluence historique à Troyes à l'occasion du rassemblement pour Charlie Hebdo
11 janvier 2015 : France : des centaines de milliers de manifestants contre le terrorisme
11 janvier 2015 : Allemagne : attaque contre un journal qui a publié des caricatures de Charlie Hebdo
11 janvier 2015 : France : des centaines de manifestations partout dans le pays
9 janvier 2015 : France : les frères Kouachi tués dans l'assaut de Dammartin-en-Goële
9 janvier 2015 : France : prise d'otages à Paris porte de Vincennes par un complice des frères Kouachi
9 janvier 2015 : France : les frères Kouachi cernés à Dammartin-en-Goële près de Paris, prise d'otages en cours
9 janvier 2015 : États-Unis : Obama à l'ambassade de France
8 janvier 2015 : France : fusillade à Montrouge dans le sud de Paris, mort d'une policière
8 janvier 2015 : France : les auteurs présumés de l'attentat contre Charlie Hebdo identifiés, opération policière en cours
7 janvier 2015 : France : au moins 12 morts dans un attentat contre le journal Charlie Hebdo
Articles publiés :
13 janvier 2015 : France : hommage de François Hollande aux policiers tués
11 janvier 2015 : France : affluence historique à Troyes à l'occasion du rassemblement pour Charlie Hebdo
11 janvier 2015 : France : des centaines de milliers de manifestants contre le terrorisme
11 janvier 2015 : Allemagne : attaque contre un journal qui a publié des caricatures de Charlie Hebdo
11 janvier 2015 : France : des centaines de manifestations partout dans le pays
9 janvier 2015 : France : les frères Kouachi tués dans l'assaut de Dammartin-en-Goële
9 janvier 2015 : France : prise d'otages à Paris porte de Vincennes par un complice des frères Kouachi
9 janvier 2015 : France : les frères Kouachi cernés à Dammartin-en-Goële près de Paris, prise d'otages en cours
9 janvier 2015 : États-Unis : Obama à l'ambassade de France
8 janvier 2015 : France : fusillade à Montrouge dans le sud de Paris, mort d'une policière
8 janvier 2015 : France : les auteurs présumés de l'attentat contre Charlie Hebdo identifiés, opération policière en cours
7 janvier 2015 : France : au moins 12 morts dans un attentat contre le journal Charlie Hebdo
13 janvier 2015. – Aujourd'hui, François Hollande, le président de la république française, rend hommage aux policiers tués dans les attentats de la semaine dernière. La cérémonie d'hommage s'est déroulée dans la cour de la préfecture de police de Paris.
Ces gardiens de la paix sont :
Franck Brisolaro, 49 ans, il était brigadier et membre du service de la protection. Il était affecté à la protection du dessinateur Charb. Il est tué le 7 janvier dans l'attaque du journal Charlie Hebdo.
Ahmed Merabet, 40 ans, il était brigadier à la brigade VTT du commissariat du 11e arrondissement de Paris. Il est tué le 7 janvier en tentant d'intercepter les frères Kouachi.
Clarissa Jean-Phillipe, 26 ans, était policière municipale de la ville de Montrouge. Elle est tuée le 8 janvier lors d'une intervention sur un accident de la route par Amedy Coulibaly
Ces gardiens de la paix sont :
Franck Brisolaro, 49 ans, il était brigadier et membre du service de la protection. Il était affecté à la protection du dessinateur Charb. Il est tué le 7 janvier dans l'attaque du journal Charlie Hebdo.
Ahmed Merabet, 40 ans, il était brigadier à la brigade VTT du commissariat du 11e arrondissement de Paris. Il est tué le 7 janvier en tentant d'intercepter les frères Kouachi.
Clarissa Jean-Phillipe, 26 ans, était policière municipale de la ville de Montrouge. Elle est tuée le 8 janvier lors d'une intervention sur un accident de la route par Amedy Coulibaly
Citation d’un anonyme reçu par Benjamin Franklin dans une des correspondances, elle date un peu, mais elle est toujours d’actualité, encore plus aujourd’hui.
Celui qui accepte de sacrifier une partie de sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l’une, ni l’autre.
Celui qui accepte de sacrifier une partie de sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l’une, ni l’autre.
Difficile d'écrire mon article de motivation hebdomadaire avec l'actualité récente. A moins que ce soit justement le moment idéal...
Les réactions face à l'indescriptible furent nombreuses, ces derniers jours se sont rapidement remplis d'un déluge de dessins, de photos de profil sur les réseaux sociaux, de rassemblements, de minutes de silence et d'hommages en tout genre.
Évidemment, il y aurait encore beaucoup à dire sur le traitement médiatique des événements et les récupérations politiques de ces élans de solidarité, mais je reste persuadé de la sincérité de la démarche de la majorité.
Ce sont peut-être les images du rassemblement spontané de mercredi, prenant de court toute organisation d'un quelconque parti / mouvement / association, qui portent la symbolique la plus forte.
Je crois qu'il faudra retenir le rôle qu'a joué Internet dans la diffusion de ces rassemblement et des images de soutien. Car c'est une autre vision de notre cher outil que nous risquons malheureusement de rencontrer très souvent dans les jours, semaines et mois à venir.
Puisque les extrémistes communiquent et s'organisent "grâce à Internet", soyons certains que beaucoup préféreront légiférer contre l'outil plutôt que d'attaquer le mal à la source. Sans se limiter à Internet d'ailleurs, puisque des voix s'élèvent déjà pour instaurer un Patriot Act à la française.
Je me souviens avoir lu quelques mots au soir même de l'attaque contre Charlie Hebdo - mais j'avoue ne pas avoir retrouvé la source - qui disaient dans les grandes lignes :
Ils en veulent à nos libertés, alors ils nous attaquent. Puis pour lutter contre eux nous diminuons nos libertés. Et ils gagnent.
J'espère sincèrement que tout ceux qui ont brandi fièrement le slogan "je suis Charlie" n'oublieront pas le combat que mènent les représentants du journal satirique. Nous aurons sans doute fort à faire pour défendre nos libertés, pas seulement des menaces terroristes, mais aussi des entraves à la démocratie que l'on a déjà commencé à instaurer.
J'espère sincèrement que les élans d'unité internationale entrevus ces derniers jours laisseront des traces.
Et j'espère sincèrement que malgré l'horreur des derniers jours et la gravité de la situation... vous ne cesserez jamais de rire.
Les réactions face à l'indescriptible furent nombreuses, ces derniers jours se sont rapidement remplis d'un déluge de dessins, de photos de profil sur les réseaux sociaux, de rassemblements, de minutes de silence et d'hommages en tout genre.
Évidemment, il y aurait encore beaucoup à dire sur le traitement médiatique des événements et les récupérations politiques de ces élans de solidarité, mais je reste persuadé de la sincérité de la démarche de la majorité.
Ce sont peut-être les images du rassemblement spontané de mercredi, prenant de court toute organisation d'un quelconque parti / mouvement / association, qui portent la symbolique la plus forte.
Je crois qu'il faudra retenir le rôle qu'a joué Internet dans la diffusion de ces rassemblement et des images de soutien. Car c'est une autre vision de notre cher outil que nous risquons malheureusement de rencontrer très souvent dans les jours, semaines et mois à venir.
Puisque les extrémistes communiquent et s'organisent "grâce à Internet", soyons certains que beaucoup préféreront légiférer contre l'outil plutôt que d'attaquer le mal à la source. Sans se limiter à Internet d'ailleurs, puisque des voix s'élèvent déjà pour instaurer un Patriot Act à la française.
Je me souviens avoir lu quelques mots au soir même de l'attaque contre Charlie Hebdo - mais j'avoue ne pas avoir retrouvé la source - qui disaient dans les grandes lignes :
Ils en veulent à nos libertés, alors ils nous attaquent. Puis pour lutter contre eux nous diminuons nos libertés. Et ils gagnent.
J'espère sincèrement que tout ceux qui ont brandi fièrement le slogan "je suis Charlie" n'oublieront pas le combat que mènent les représentants du journal satirique. Nous aurons sans doute fort à faire pour défendre nos libertés, pas seulement des menaces terroristes, mais aussi des entraves à la démocratie que l'on a déjà commencé à instaurer.
J'espère sincèrement que les élans d'unité internationale entrevus ces derniers jours laisseront des traces.
Et j'espère sincèrement que malgré l'horreur des derniers jours et la gravité de la situation... vous ne cesserez jamais de rire.
C'est terrible. Après les drames qui ont eu lieu en France ces derniers jours, nos chers politiciens qu'ils soient ou gouvernement ou pas, y vont tous de leur avis et surtout en profitent pour semer encore plus le trouble parmi les Français et récupérer le truc à leur profit.
Tous les prétextes sont bons pour contrôler les populations. Et le terrorisme est un excellent levier pour faire passer tout et n'importe quoi dans la loi.
(...)
Les terroristes attaquent nos libertés. Les politiciens aussi. Supprimer nos libertés pour combattre ceux qui veulent supprimer nos libertés est un raisonnement que j'ai du mal à comprendre. Mais dans la tête du gouvernement, ça semble coller parfaitement.
Tous les prétextes sont bons pour contrôler les populations. Et le terrorisme est un excellent levier pour faire passer tout et n'importe quoi dans la loi.
(...)
Les terroristes attaquent nos libertés. Les politiciens aussi. Supprimer nos libertés pour combattre ceux qui veulent supprimer nos libertés est un raisonnement que j'ai du mal à comprendre. Mais dans la tête du gouvernement, ça semble coller parfaitement.
C’est l’idée suggérée aujourd’hui par le premier ministre anglais, David Cameron.
Cette réaction fait suite aux drames dans les locaux de Charlie Hebdo, à celui de Montrouge et dans ceux d’une épicerie cacher, où les victimes étaient juives.
« Dans notre pays, voulons-nous autoriser un moyen de communication entre les gens, que même dans les cas extrêmes avec un mandat signé personnellement par le ministre de l’intérieur, nous ne puissions pas lire ? »
- David Cameron, premier ministre anglais. -
Dans une société qui prend peu à peu conscience de l’ampleur de la surveillance des communications, cette déclaration fait l’effet d’une petite bombe qui, j’imagine, sera pourtant saluée par de nombreuses personnes.
Ma résolution de 2015, c’est d’écrire le plus souvent possible avec la tête froide, nous allons donc analyser les propos du premier ministre anglais.
Cette réaction fait suite aux drames dans les locaux de Charlie Hebdo, à celui de Montrouge et dans ceux d’une épicerie cacher, où les victimes étaient juives.
« Dans notre pays, voulons-nous autoriser un moyen de communication entre les gens, que même dans les cas extrêmes avec un mandat signé personnellement par le ministre de l’intérieur, nous ne puissions pas lire ? »
- David Cameron, premier ministre anglais. -
Dans une société qui prend peu à peu conscience de l’ampleur de la surveillance des communications, cette déclaration fait l’effet d’une petite bombe qui, j’imagine, sera pourtant saluée par de nombreuses personnes.
Ma résolution de 2015, c’est d’écrire le plus souvent possible avec la tête froide, nous allons donc analyser les propos du premier ministre anglais.