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BIENSCOMMUNS
Chez Framasoft, on aime bien l’équipe des Libre@Toi et ses initiatives, que nous avons relayées dans un article il y a presque un an.
Leur fer de lance, c’est la diffusion via leur radio sur le Web dont voici la grille de programmes. Celle-ci donne régulièrement la parole au secteur associatif et militant, aux acteurs du logiciel et de la culture libres, et représente donc un précieux vecteur de diffusion en résonance avec nos valeurs et nos combats.
Pour donner plus d’assise encore à son projet et d’audience aux voix du Libre, l’association Libre@Toi veut saisir une occasion rare (qui n’apparaît guère qu’une fois par décennie) : un appel à candidature pour obtenir une fréquence FM.
Leur fer de lance, c’est la diffusion via leur radio sur le Web dont voici la grille de programmes. Celle-ci donne régulièrement la parole au secteur associatif et militant, aux acteurs du logiciel et de la culture libres, et représente donc un précieux vecteur de diffusion en résonance avec nos valeurs et nos combats.
Pour donner plus d’assise encore à son projet et d’audience aux voix du Libre, l’association Libre@Toi veut saisir une occasion rare (qui n’apparaît guère qu’une fois par décennie) : un appel à candidature pour obtenir une fréquence FM.
Le designer français Geoffrey Dorne propose ce printemps un livre original et rebelle pour se réapproprier l'espace urbain.
Sur Kickstarter vient d’être lancé un projet de livre citoyen, numérique et rebelle. Un ouvrage qui tombe à pic pour pirater nos villes et changer nos vies. Hackons citoyens !
Hacker Citizen : un état d’esprit citoyen
Sur Kickstarter vient d’être lancé un projet de livre citoyen, numérique et rebelle. Un ouvrage qui tombe à pic pour pirater nos villes et changer nos vies. Hackons citoyens !
Hacker Citizen : un état d’esprit citoyen
Deux membres du collectif, Pierre-Carl Langlais et Silvère Mercier, ont eu le plaisir d’être invités par Radio Fréquence Paris Plurielles dans le cadre d’une tranche horaire animée par la Fondation Copernic sur le sujet des communs. Merci à Damien et Corentin pour l’animation et à Claude pour la technique ! NB: cette émission a été enregistrée avant #nuitdebout
L’émission de ce soir est consacrée aux communs, à leur partage et plus particulièrement aux communs numériques, en lien avec l’adoption de la loi république numérique le 26 janvier dernier par l’assemblée.
Vous pouvez télécharger le mp3 de l’émission sur le site de l’émission (clic droit puis enregistrer ce fichier sous) cette émission ou l’écouter ici :
L’émission de ce soir est consacrée aux communs, à leur partage et plus particulièrement aux communs numériques, en lien avec l’adoption de la loi république numérique le 26 janvier dernier par l’assemblée.
Vous pouvez télécharger le mp3 de l’émission sur le site de l’émission (clic droit puis enregistrer ce fichier sous) cette émission ou l’écouter ici :
Dans la continuité du mouvement Nuit Debout dont nous soutenons l’action, nous avons travaillé à l’élaboration d’un manifeste alternatif pour les autrices et auteurs où il serait moins question d’ayants-droit et de lutte contre le piratage que d’unité, de partage, de lutte pour les Communs, d’innovation et de l’urgence d’une reprise en main par les premier·es concerné·es. Le 1er mai symbolise la lutte, mais aussi l’espoir et le renouveau : c’était donc une date parfaite pour publier ce manifeste.
Lors de son adoption en janvier en première lecture à l’Assemblée Nationale, le projet de loi pour une République numérique a été amendé par l’article 18 bis prévoyant une exception au droit d’auteur pour les projets scientifiques d’extraction de texte et de données (Text and data mining ou TDM) financés par la recherche publique.
Le TDM constitue une pratique indispensable pour faire de l’information un bien commun circulant et s’assurer que les connaissances contenues dans les textes puissent circuler indépendamment de leur expression originale, soumise à protection. Le développement de Wikidata, le « Wikipédia des données », est appelé à reposer de plus en plus sur des procédures d’extraction automatisées garantissant la transformation des écrits scientifiques en séries de données structurées. Grâce à une exception adoptée au Royaume-Uni, le projet ContentMine ambitionne de réunir des centaines de millions de «faits » extraits de corpus scientifiques et de les déposer dans le domaine public (en licence Creative Commons « Zéro » CC0).
Le TDM constitue une pratique indispensable pour faire de l’information un bien commun circulant et s’assurer que les connaissances contenues dans les textes puissent circuler indépendamment de leur expression originale, soumise à protection. Le développement de Wikidata, le « Wikipédia des données », est appelé à reposer de plus en plus sur des procédures d’extraction automatisées garantissant la transformation des écrits scientifiques en séries de données structurées. Grâce à une exception adoptée au Royaume-Uni, le projet ContentMine ambitionne de réunir des centaines de millions de «faits » extraits de corpus scientifiques et de les déposer dans le domaine public (en licence Creative Commons « Zéro » CC0).
Paris, le 13 avril 2016 — La Commission européenne a lancé le 23 mars une consultation sur « le rôle des éditeurs dans la chaîne de valeur du droit d’auteur et sur l’exception Panorama ». Si elle montre la volonté de la Commission de légiférer sur ces exceptions au droit d'auteur, cette consultation reste très en deçà des recommandations faites par le Parlement européen suite au vote sur le rapport Reda. Pire, les questions sont orientées en faveur de la création d'un nouveau droit voisin pour les éditeurs, au détriment des auteurs et des utilisateurs, qui avait été explicitement écartée par le Parlement.
De plus en plus de voix s’élèvent pour situer la cause essentielle de la crise dans le monopole des banques commerciales sur la création monétaire. Le revenu de base pourrait non seulement atténuer les conséquences de la crise, mais être surtout un levier politique pour agir sur sa cause, en transformant les modalités de création monétaire.
Puisqu’aux beaux discours d’intention on oppose souvent le traditionnel « Ben ouais mais t’as qu’à le faire, toi », je me permets un petit article très concret garanti 100% no bullshit. Je tenterai d’y recenser des initiatives qui, selon moi (ça n’engage personne d’autre que moi), peuvent faire la différence. Libre à vous de me les emprunter, de les essayer, bref, de vous en emparer.
Paris, le 19 janvier 2016 — Le Ministère de la Culture n'aime pas les Communs, et refuse que ceux-ci soient reconnus par la loi lors de l'examen du Projet de loi pour une République numérique, n° 3318. Pour cela il n'hésite pas à utiliser les arguments les plus fallacieux, bas de gamme voire totalement mensongers. Cet argumentaire ayant été généreusement distribué aux députés français juste avant l'examen du projet de loi, nous estimons qu'il est de notre devoir d'en faire profiter l'ensemble des citoyens afin que chacun puisse avoir en tête le souci constant des biens communs dont fait preuve le gouvernement français, visiblement inspiré par les plus rétrogrades lobbys des ayants-droit.
L’adoption de la liberté de panorama par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée est une grande victoire (streaming à partir de 01:13:28). C’est la première fois en France qu’un vote positif est émis par le Parlement, et qui plus est, par des députés pourtant, a priori, proches des industries culturelles. C’est le signe d’un revirement de fond, car en plus de la liberté de panorama, d’autres amendements sur les biens communs et le domaine public informationnel ont été adoptés.
Parmi les plus de 500 amendements déposés par des députés à propos de la loi numérique, il en est un qui n’a guère retenu l’attention, mais qui présentait pourtant un intérêt certain, au moins pour l’originalité de son approche de la notion de données personnelles. Il s’agit d’un amendement porté par les députés PS Delphine Batho et Laurent Grandguillaume, finalement rejeté, qui était formulé ainsi :
Nous sommes nombreux à avoir été profondément déçus du retrait de l’article 8 du projet de loi numérique, qui aurait introduit dans notre droit pour la première fois une définition positive des biens communs informationnels. On pourrait considérer cette issue comme une défaite cinglante, même si le texte de loi va entrer dans quelques jours en discussion à l’Assemblée et il reste possible que les Communs reviennent en débat à la faveur des amendements parlementaires.
Mais il faut sans doute aussi se réjouir que la notion de Communs ait pu déjà arriver ainsi aux portes de la loi française, alors que son renouveau moderne ne remonte pas à plus de deux décennies. C’est en écoutant une interview récente de l’universitaire américain Yochai Benkler, qui fut un des pionniers de cette redécouverte des Communs dans les années 90, que j’ai réalisé qu’il fallait relativiser l’échec de l’article 8 en replaçant cet épisode dans une perspective plus longue.
Mais il faut sans doute aussi se réjouir que la notion de Communs ait pu déjà arriver ainsi aux portes de la loi française, alors que son renouveau moderne ne remonte pas à plus de deux décennies. C’est en écoutant une interview récente de l’universitaire américain Yochai Benkler, qui fut un des pionniers de cette redécouverte des Communs dans les années 90, que j’ai réalisé qu’il fallait relativiser l’échec de l’article 8 en replaçant cet épisode dans une perspective plus longue.
Wikimédia France est une association qui a été créée, notamment, pour permettre le développement de Wikipédia, l’encyclopédie en ligne. Son objet est de favoriser la libre diffusion de la connaissance. Elle est ainsi, de par ses objectifs et son organisation, au carrefour de plusieurs mouvements : l’économie sociale et solidaire et l’économie du partage (comprenant des communs, en pleine renaissance grâce au numérique).
En effet, Wikipédia est l’exemple même du bien commun : ressource libre, issue du partage, ne faisant pas l’objet d’une appropriation. Sa gouvernance et sa régulation sont assumées par une communauté qui établit des règles et s’assure de leur respect, afin d’assurer la pérennité du projet et son accessibilité à tous.
En effet, Wikipédia est l’exemple même du bien commun : ressource libre, issue du partage, ne faisant pas l’objet d’une appropriation. Sa gouvernance et sa régulation sont assumées par une communauté qui établit des règles et s’assure de leur respect, afin d’assurer la pérennité du projet et son accessibilité à tous.
SavoirsCom1 propose les amendements suivant au Projet de loi pour une République numérique, n° 3318, en commun avec les associations et personnalités listés ci-après. Notre collectif propose également ses propres amendements.
Déclaration commune des organisations :
Open Law, le Droit Ouvert
SavoirsCom1
Wikimédia France
Communia
Vecam
Conseil National du Numérique
La Quadrature du Net
Framasoft
Regards Citoyens
La Paillasse
Libertic
Déclaration commune des organisations :
Open Law, le Droit Ouvert
SavoirsCom1
Wikimédia France
Communia
Vecam
Conseil National du Numérique
La Quadrature du Net
Framasoft
Regards Citoyens
La Paillasse
Libertic
Paris, le 6 janvier 2016 — La Quadrature du Net propose les amendements suivants au Projet de loi pour une République numérique, n° 3318, en commun avec les associations et personnalités listés ci-après.
Déclaration commune des organisations :
Open Law, le Droit Ouvert
SavoirsCom1
Wikimédia France
Communia
Vecam
Conseil National du Numérique
La Quadrature du Net
Framasoft
Déclaration commune des organisations :
Open Law, le Droit Ouvert
SavoirsCom1
Wikimédia France
Communia
Vecam
Conseil National du Numérique
La Quadrature du Net
Framasoft
Nous avons récemment eu une discussion sur la liste de diffusion du collectif à propos de Blockchain (ou chaîne de blocs). Il nous a semblé important de vous présenter quelques éléments sur le site. Cette technologie très puissante est importante à comprendre parce qu’elle pourrait s’immiscer dans bien des domaines de notre quotidien à l’avenir.
Et si les commoners s’y intéressaient dès le départ au lieu de laisser les banques et les assurances produire des enclosures à grand échelle? Et s’il y avait des usages de blockchain en commun à construire sans perdre de temps?
Pour bien comprendre, il faut tout d’abord se familiariser avec l’une des applications les plus connues et l’une des premières de Blockchain : Bitcoin. Bitcoin est une application de Blockchain à la monnaie mais le principe d’un historique décentralisé de transaction peut s’appliquer à bien d’autres domaines. En gros il permet d’authentifier des échanges de manière fiable et décentralisée.
Voici une présentation qui en explique très bien le principe :
Et si les commoners s’y intéressaient dès le départ au lieu de laisser les banques et les assurances produire des enclosures à grand échelle? Et s’il y avait des usages de blockchain en commun à construire sans perdre de temps?
Pour bien comprendre, il faut tout d’abord se familiariser avec l’une des applications les plus connues et l’une des premières de Blockchain : Bitcoin. Bitcoin est une application de Blockchain à la monnaie mais le principe d’un historique décentralisé de transaction peut s’appliquer à bien d’autres domaines. En gros il permet d’authentifier des échanges de manière fiable et décentralisée.
Voici une présentation qui en explique très bien le principe :
Le collectif SavoirsCom1 est signataire du communiqué de presse de l’April pour dénoncer un partenariat indigne des valeurs affichées par l’Education Nationale. Le communiqué a été publié le 3 décembre 2015 sur le site de l’APRIL.
Le principe N°6 de notre manifeste soutient le principe de l’interopérabilité et de l’usage des logiciels libres.
« 6. L’usage des logiciels libres est de nature à garantir aux utilisateurs la possibilité d’expérimenter, d’innover, de créer du code informatique ouvert et de qualité. L’approche par les communs ne favorise pas seulement l’ouverture du code, mais repose sur l’usage de protocoles et de standards ouverts. Elle valorise ainsi les dynamiques de leur appropriation, et, par conséquent, la réappropriation des enjeux et des données qui leur sont relatifs. »
Le principe N°6 de notre manifeste soutient le principe de l’interopérabilité et de l’usage des logiciels libres.
« 6. L’usage des logiciels libres est de nature à garantir aux utilisateurs la possibilité d’expérimenter, d’innover, de créer du code informatique ouvert et de qualité. L’approche par les communs ne favorise pas seulement l’ouverture du code, mais repose sur l’usage de protocoles et de standards ouverts. Elle valorise ainsi les dynamiques de leur appropriation, et, par conséquent, la réappropriation des enjeux et des données qui leur sont relatifs. »
Plusieurs sites de presse comme Rue89 ou Slate se sont faits aujourd’hui l’écho d’une nouvelle que j’ai trouvée particulièrement glaçante : Barack Obama a promulgué la semaine dernière une loi (HR 2262) qui va autoriser des compagnies privées à s’approprier les ressources naturelles figurant dans l’espace extra-atmosphérique.
La portée de ce texte est potentiellement énorme et peut-être que dans un siècle, on citera encore la date de son adoption comme un des événements majeurs de l’histoire de l’Humanité. Car on peut considérer ce 25 novembre 2015 comme le jour où l’espace cessa d’être un bien commun, par l’effet d’une décision unilatérale des Etats-Unis d’Amérique.
La portée de ce texte est potentiellement énorme et peut-être que dans un siècle, on citera encore la date de son adoption comme un des événements majeurs de l’histoire de l’Humanité. Car on peut considérer ce 25 novembre 2015 comme le jour où l’espace cessa d’être un bien commun, par l’effet d’une décision unilatérale des Etats-Unis d’Amérique.
Les professeurs Nathan Schneider (@nathanairplaine) et Trebor Scholz (@trebors, le père du concept de Digital Labor) publient sur The Next System Project (@thenextsystem) un intéressant manifeste.
L’économie solidaire nécessite un internet de la solidarité
La plupart des technologies inventées (radio, télévision, internet, blockchain…) prônent dans leurs premières versions un idéal de liberté et de démocratie, de décentralisation. Mais récupérées par “l’ordre social en place” (entreprises, gouvernements et surtout investisseurs…) elles tendent à devenir des monopoles centralisés bien loin de leurs idéaux originels. Malgré tous les discours sur le partage et la démocratisation, l’industrie de la technologie est devenue accro à un modèle d’investissement à la recherche de retour sur investissements massifs et à court terme. Les utilisateurs ordinaires pensent que les plateformes qu’ils utilisent tous les jours leur sont destinées, qu’elles sont libres, alors même que les renseignements personnels qu’ils y partagent sont vendus pour payer les investisseurs.
L’économie solidaire nécessite un internet de la solidarité
La plupart des technologies inventées (radio, télévision, internet, blockchain…) prônent dans leurs premières versions un idéal de liberté et de démocratie, de décentralisation. Mais récupérées par “l’ordre social en place” (entreprises, gouvernements et surtout investisseurs…) elles tendent à devenir des monopoles centralisés bien loin de leurs idéaux originels. Malgré tous les discours sur le partage et la démocratisation, l’industrie de la technologie est devenue accro à un modèle d’investissement à la recherche de retour sur investissements massifs et à court terme. Les utilisateurs ordinaires pensent que les plateformes qu’ils utilisent tous les jours leur sont destinées, qu’elles sont libres, alors même que les renseignements personnels qu’ils y partagent sont vendus pour payer les investisseurs.
Le collectif SavoirsCom1 exprime ses plus vives inquiétudes en réaction à la pente sécuritaire que le gouvernement et la grande majorité des représentants sont en train de suivre, suite aux attentats survenus le 13 novembre dernier.
L’adoption à une écrasante majorité par l’Assemblée nationale du projet de loi prolongeant l’état d’urgence pour une période de 3 mois en est une première manifestation. Mais le pire est sans doute à venir, notamment dans le cadre de la réforme de la Constitution annoncée par le Président de la République.
En tant que collectif dédié à la promotion des communs de la connaissance, nous tenons aujourd’hui à dénoncer cette spirale sécuritaire, parce qu’il y existe un lien consubstantiel entre les Communs et les libertés fondamentales.
L’adoption à une écrasante majorité par l’Assemblée nationale du projet de loi prolongeant l’état d’urgence pour une période de 3 mois en est une première manifestation. Mais le pire est sans doute à venir, notamment dans le cadre de la réforme de la Constitution annoncée par le Président de la République.
En tant que collectif dédié à la promotion des communs de la connaissance, nous tenons aujourd’hui à dénoncer cette spirale sécuritaire, parce qu’il y existe un lien consubstantiel entre les Communs et les libertés fondamentales.