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DRM
L'un des pères du World Wide Web, Sir Timothy John Berners-Lee, est la cible de vives critiques de la part des défenseurs de la neutralité et la liberté du net. L'organisme Defective by Design vient même de lui remettre un prix plus qu'ironique : celui de l'Obéissance concernant la généralisation des DRM.
L'Unesco a adressé un courrier au W3C, organisme chargé d'encadrer la conception des standards du web, pour lui faire part de ses craintes. L'agence onusienne ne voit pas d'un bon œil le fait de faire des DRM des standards du web.
Titre : Freezone - Épisode 10
Intervenants : Calimaq - OliCat
Lieu : Radio Libre@Toi*
Date : Juillet 2016
Durée : 19 min 08
Écouter l'émission
Télécharger l'émission
Licence de la transcription : Verbatim
Description
Événement : l’EFF (Electronic Frontier Foundation), la grande association de défense des libertés numériques a décidé d’attaquer en justice le DMCA (Digital Millenium Copyright Act), une loi votée en 1998 qui a introduit la notion de DRM (Digital Rights Management). EFF considère que le fait de ne pas pouvoir contourner légalement ces verrous numériques est inconstitutionnel dans de nombreux cas. Cela pourrait constituer un des procès les plus importants des années à venir, qui viendrait limiter la nocivité de ce que Richard Stallman appelle les « menottes numériques ».
Intervenants : Calimaq - OliCat
Lieu : Radio Libre@Toi*
Date : Juillet 2016
Durée : 19 min 08
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Licence de la transcription : Verbatim
Description
Événement : l’EFF (Electronic Frontier Foundation), la grande association de défense des libertés numériques a décidé d’attaquer en justice le DMCA (Digital Millenium Copyright Act), une loi votée en 1998 qui a introduit la notion de DRM (Digital Rights Management). EFF considère que le fait de ne pas pouvoir contourner légalement ces verrous numériques est inconstitutionnel dans de nombreux cas. Cela pourrait constituer un des procès les plus importants des années à venir, qui viendrait limiter la nocivité de ce que Richard Stallman appelle les « menottes numériques ».
Aujourd’hui nous ouvrons avec plaisir nos colonnes à Véronique Bonnet, membre du C.A de l’April, qui évoque avec ferveur l’histoire et l’esprit de cette association amie dont nous partageons les combats et des valeurs.
L’April vient d’avoir 20 ans
L’April vient d’avoir 20 ans
La semaine dernière, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu une décision très attendue à propos du statut du prêt de livres numériques en bibliothèque. Plusieurs commentaires ont été publiés depuis, mais je n’en ai vu aucun qui cerne en détails les conséquences potentielles de la décision de la Cour sur la situation en France. Il est vrai que l’affaire est née d’un litige entre bibliothèques et ayants droit aux Pays-Bas, mais un raisonnement par analogie permet d’envisager les répercussions chez nous, sachant que les jugements de la CJUE font autorité dans toute l’Union européenne.
Cette semaine, Tim Berners‐Lee est appelé à se prononcer sur l’adoption de la gestion numérique des droits (plus connue sous le nom de DRM) dans HTML 5. La Free Software Foundation a donc lancé une pétition pour convaincre l’actuel président du W3C de dire enfin non.
Petit historique…
Tim Berners‐Lee, surnommé Timbl, est le principal inventeur du Web, ainsi que le fondateur et président du World Wide Web Consortium dit W3C, organisme de standardisation du Web.
Le W3C regroupe plusieurs centaines d’entreprises partenaires. Parmi elles, Apple, Google, Microsoft et Netflix proposent en 2013, le développement des Encrypted Media Extensions (EME), un système de menottes numériques pour le Web. Tim Berners‐Lee et son équipe acceptent cette proposition, suscitant de vives critiques du grand public comme de professionnels.
… et gros remous
Fondamentalement opposée aux DRM, la Free Software Fondation dispose d’un portail d’information militant dans ce sens : Defective by Design (« défectueux par conception ») et lance une pétition anti‐EME.
Petit historique…
Tim Berners‐Lee, surnommé Timbl, est le principal inventeur du Web, ainsi que le fondateur et président du World Wide Web Consortium dit W3C, organisme de standardisation du Web.
Le W3C regroupe plusieurs centaines d’entreprises partenaires. Parmi elles, Apple, Google, Microsoft et Netflix proposent en 2013, le développement des Encrypted Media Extensions (EME), un système de menottes numériques pour le Web. Tim Berners‐Lee et son équipe acceptent cette proposition, suscitant de vives critiques du grand public comme de professionnels.
… et gros remous
Fondamentalement opposée aux DRM, la Free Software Fondation dispose d’un portail d’information militant dans ce sens : Defective by Design (« défectueux par conception ») et lance une pétition anti‐EME.
Titre : Épisode 15 de Freezone
Intervenants : Calimaq - OliCat
Lieu : Studio Libre à Toi*
Date : Septembre 2016
Durée : 24 min 24
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Licence de la transcription : Verbatim
Présentation
DRM : HP a défrayé la chronique cette semaine en poussant un peu plus loin la logique des DRM. La firme a activé un logiciel implanté depuis le mois de mars dans ses imprimantes, qui reconnaît si les cartouches d’encre insérées dans la machine proviennent d’une autre marque que la sienne. (...)
À surveiller : Un procès important est en cours aux Etats-Unis à propos de la définition de la clause Non-Commerciale des licences Creative Commons. (...)
Pépite Libre : Netflix a publié cette semaine un court métrage de 12 minutes intitulé Meridian, qui présente la particularité d’être sous licence Creative Commons, et qui pourra être diffusé par des concurrents comme Amazon ou Hulu. (...)
Transcription
Intervenants : Calimaq - OliCat
Lieu : Studio Libre à Toi*
Date : Septembre 2016
Durée : 24 min 24
Écouter l'émission
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Licence de la transcription : Verbatim
Présentation
DRM : HP a défrayé la chronique cette semaine en poussant un peu plus loin la logique des DRM. La firme a activé un logiciel implanté depuis le mois de mars dans ses imprimantes, qui reconnaît si les cartouches d’encre insérées dans la machine proviennent d’une autre marque que la sienne. (...)
À surveiller : Un procès important est en cours aux Etats-Unis à propos de la définition de la clause Non-Commerciale des licences Creative Commons. (...)
Pépite Libre : Netflix a publié cette semaine un court métrage de 12 minutes intitulé Meridian, qui présente la particularité d’être sous licence Creative Commons, et qui pourra être diffusé par des concurrents comme Amazon ou Hulu. (...)
Transcription
Voilà un mois que le livre est sorti en librairies, et c’est l’occasion d’avoir une belle brochette de bonnes nouvelles.
Le but d’une personne voulant être aussi libre que possible sur le grand nain ternet, c’est de ne pas dépendre des GAFAM. Donc de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft.
Une interview de Jean-Baptiste Kempf, développeur de VideoLAN où il explique les inepties des DRM, des législateurs français (DAVDSI, HADOPI) et des boites à brevets comme Dolby:
Firefox sur les systèmes GNU/Linux n'était pas en capacité jusque-là de lire Netflix ainsi que les autres services de streaming intégrant des DRM. Une faiblesse qui sera de l'histoire ancienne avec la future version du navigateur grâce à l'intégration du module Google, Widevine.
Présentation
Titre : La TVA des e-books, et la députée pirate face au requin de gauche -
Intervenants : Adrienne Alix - Erwan Cario - Camille Gévaudan
Lieu : Émission 56 Kast
Date : Mars 2015
Durée : 32 min 30
Licence : Verbatim
Lien vers la vidéo : page de l'émission.
Transcription
Titre : La TVA des e-books, et la députée pirate face au requin de gauche -
Intervenants : Adrienne Alix - Erwan Cario - Camille Gévaudan
Lieu : Émission 56 Kast
Date : Mars 2015
Durée : 32 min 30
Licence : Verbatim
Lien vers la vidéo : page de l'émission.
Transcription
Pendant longtemps, acheter un objet signifiait pouvoir en disposer pleinement. Mais l’ère Google est arrivée, et les temps ont bel et bien changé.
Désormais, il faut composer avec des objets toujours connectés à leurs fabricants et à leur nouveau credo : l’obsolescence imposée, ou comment vous vendre un produit tout en gardant les pleins droits dessus. Quand il est possible de ne pas se contenter de l’argent du beurre, certains semblent ne pas se priver.
Google s’introduit au domicile de ses clients et neutralise leurs appareils connectés.
par Cory Doctorow
Désormais, il faut composer avec des objets toujours connectés à leurs fabricants et à leur nouveau credo : l’obsolescence imposée, ou comment vous vendre un produit tout en gardant les pleins droits dessus. Quand il est possible de ne pas se contenter de l’argent du beurre, certains semblent ne pas se priver.
Google s’introduit au domicile de ses clients et neutralise leurs appareils connectés.
par Cory Doctorow
Pendant longtemps, acheter un objet signifiait pouvoir en disposer pleinement. Mais l’ère Google est arrivée, et les temps ont bel et bien changé.
Désormais, il faut composer avec des objets toujours connectés à leurs fabricants et à leur nouveau credo : l’obsolescence imposée, ou comment vous vendre un produit tout en gardant les pleins droits dessus. Quand il est possible de ne pas se contenter de l’argent du beurre, certains semblent ne pas se priver.
Google s’introduit au domicile de ses clients et neutralise leurs appareils connectés.
par Cory Doctorow
Désormais, il faut composer avec des objets toujours connectés à leurs fabricants et à leur nouveau credo : l’obsolescence imposée, ou comment vous vendre un produit tout en gardant les pleins droits dessus. Quand il est possible de ne pas se contenter de l’argent du beurre, certains semblent ne pas se priver.
Google s’introduit au domicile de ses clients et neutralise leurs appareils connectés.
par Cory Doctorow
Titre : Le livre numérique en bibliothèque : une métamorphose juridique laborieuse
Intervenant : Lionel Maurel
Lieu : Colloque – Les biens numériques - Ceprisca - Université de Picardie
Date : Septembre 2014
Durée : 25 min 27
Pour visionner la vidéo
Transcription
Troisième thème de cette journée consacrée à la dématérialisation et sans tarder aborder la question du livre numérique en bibliothèque : une métamorphose juridique laborieuse, qui va nous être présentée par Lionel Maurel.
Intervenant : Lionel Maurel
Lieu : Colloque – Les biens numériques - Ceprisca - Université de Picardie
Date : Septembre 2014
Durée : 25 min 27
Pour visionner la vidéo
Transcription
Troisième thème de cette journée consacrée à la dématérialisation et sans tarder aborder la question du livre numérique en bibliothèque : une métamorphose juridique laborieuse, qui va nous être présentée par Lionel Maurel.
Dans le cadre de la Journée internationale contre les DRM (« menottes numériques ») ce 3 mai 2016, la vidéo concernant la question des livres électroniques et des DRM, réalisée par l'April, est toujours d'actualité.
Cette journée est l'occasion de rappeler à quel point ces menottes numériques sont dangereuses pour les utilisateurs comme pour les développeurs de logiciels libres, et empêchent des usages, pourtant tout à fait légitimes, des œuvres.
Le paysage des livres électroniques n'a pas beaucoup changé depuis l'an dernier. La vidéo que nous avions diffusée en 2015, pour attirer l'attention sur la question des DRM, est toujours d'actualité. Nous la publions à nouveau pour marquer cette journée internationale contre les DRM.
Les DRM réduisent grandement les droits des lecteurs et font que, justement, un livre électronique n'est pas équivalent à un livre imprimé. Avec un livre électronique sans DRM, l'utilisateur a globalement les mêmes droits que ceux dont il dispose avec un livre papier (possibilité de le prêter, de le lire autant de fois qu'il le souhaite, en tout lieu ou sur tout périphérique, ... ), alors qu'avec un livre électronique verrouillé par un DRM l'utilisateur n'a que des droits limités. Regardez, partagez cette vidéo pour aider à informer sur les dangers que représentent les DRM.
Et n'essayez même pas de caler une table bancale avec votre livre électronique.
Cette journée est l'occasion de rappeler à quel point ces menottes numériques sont dangereuses pour les utilisateurs comme pour les développeurs de logiciels libres, et empêchent des usages, pourtant tout à fait légitimes, des œuvres.
Le paysage des livres électroniques n'a pas beaucoup changé depuis l'an dernier. La vidéo que nous avions diffusée en 2015, pour attirer l'attention sur la question des DRM, est toujours d'actualité. Nous la publions à nouveau pour marquer cette journée internationale contre les DRM.
Les DRM réduisent grandement les droits des lecteurs et font que, justement, un livre électronique n'est pas équivalent à un livre imprimé. Avec un livre électronique sans DRM, l'utilisateur a globalement les mêmes droits que ceux dont il dispose avec un livre papier (possibilité de le prêter, de le lire autant de fois qu'il le souhaite, en tout lieu ou sur tout périphérique, ... ), alors qu'avec un livre électronique verrouillé par un DRM l'utilisateur n'a que des droits limités. Regardez, partagez cette vidéo pour aider à informer sur les dangers que représentent les DRM.
Et n'essayez même pas de caler une table bancale avec votre livre électronique.
L'inclusion des verrous numériques (DRM) dans le nouveau standard du web provoque toujours de fortes controverses. Des partisans d'un Internet libre et ouvert ont ainsi organisé une manifestation pour s'opposer aux DRM en HTML5.
Adobe, Netflix et Mozilla annoncent une collaboration pour permettre de voir Netflix en HTML5 avec le navigateur Firefox sur Windows, à la place du plug-in Silverlight. Mais il faudra toujours compter sur des DRM pour verrouiller la diffusion.
La revue Lettres Numériques a récemment publié sur son site un article qui, sans nous citer explicitement, prend le contre-pied de certains des arguments que nous avions exposés pour pointer les lacunes, les limites voire les dangers du système de « Prêt Numérique en Bibliothèque » (PNB). Voici une liste de dix idées reçues, et la façon dont le collectif SavoirsCom1 y répond. De quoi alimenter le débat, que nous menons conformément aux engagements que nous avons pris dans le Manifeste au fondement de la constitution de notre collectif.
Le Comité JPEG se réunissait mardi à Bruxelles pour discuter d'une proposition d'ajouter des DRM dans les fichiers .jpg, pour rendre leur lecture et leur manipulation impossible sans l'autorisation des ayants droit. Une mesure qui veut protéger à la fois les photographes professionnels et amateurs.