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VENTELIEE
Revenons à mon précédent article Qui croit encore à la percée de Linux auprès du grand public.
On ne peut pas contester mes 4 remarques : Vente liée pc et os, le lobbying de Microsoft, L’UEFI et secure boot, la campagne de gratuité de Windows 10. Ce ne sont pas des appréciations de ma part, ce sont tout simplement des faits. Au contraire « Le nombre d’installations de Linux ne s’est pas envolé sur pc », c’est une appréciation de ma part (puisqu’il n’y aucun chiffre réellement fiable).
La conclusion à tirer de tout cela, c’est qu’on est sur la mauvaise pente pour l’installation de Linux sur pc. Ça se complexifie (UEFI et secure boot), Microsoft joue toujours très bien de son lobbying et des habitudes des utilisateurs, le passage à Windows 10 gratuit a été un très bon argument marketing enfin la décision de la CJUE sur la vente liée pc et os est une étape majeure. On n’est pas dans le statut-quo, la situation ne s’améliore pas, elle se dégrade. Si certains lecteurs ont vu passer de bonnes nouvelles pour faciliter et démocratiser l’installation de Linux sur les postes du grand public, merci de laisser vos commentaires.
On ne peut pas contester mes 4 remarques : Vente liée pc et os, le lobbying de Microsoft, L’UEFI et secure boot, la campagne de gratuité de Windows 10. Ce ne sont pas des appréciations de ma part, ce sont tout simplement des faits. Au contraire « Le nombre d’installations de Linux ne s’est pas envolé sur pc », c’est une appréciation de ma part (puisqu’il n’y aucun chiffre réellement fiable).
La conclusion à tirer de tout cela, c’est qu’on est sur la mauvaise pente pour l’installation de Linux sur pc. Ça se complexifie (UEFI et secure boot), Microsoft joue toujours très bien de son lobbying et des habitudes des utilisateurs, le passage à Windows 10 gratuit a été un très bon argument marketing enfin la décision de la CJUE sur la vente liée pc et os est une étape majeure. On n’est pas dans le statut-quo, la situation ne s’améliore pas, elle se dégrade. Si certains lecteurs ont vu passer de bonnes nouvelles pour faciliter et démocratiser l’installation de Linux sur les postes du grand public, merci de laisser vos commentaires.
L'épisode #83 de l'émission 56kast diffusé ce mercredi 12 octobre 2016 à 20h sur la chaîne Nolife, reviendra avec Étienne Gonnu - chargé de mission affaires publiques pour l'April - sur le partenariat entre Microsoft et l'Éducation nationale, le recours du collectif Édunathon contre celui-ci, et plus généralement sur l'enjeu du libre et de l'éducation à l'informatique.
La liste des canaux de diffusion selon les fournisseurs d'accès est disponible sous la grille des programmes de la chaîne. Nolife est en accès gratuit.
L'April et d'autres associations avaient lancé un appel à signature, toujours ouvert, suite à l'annonce de ce « partenariat indigne des valeurs affichées par l'Éducation nationale » en novembre 2015.
Laurent Costy, membre du conseil d'administration de l'April, avait participé à cette même émission sur le sujet de la vente forcée.
La liste des canaux de diffusion selon les fournisseurs d'accès est disponible sous la grille des programmes de la chaîne. Nolife est en accès gratuit.
L'April et d'autres associations avaient lancé un appel à signature, toujours ouvert, suite à l'annonce de ce « partenariat indigne des valeurs affichées par l'Éducation nationale » en novembre 2015.
Laurent Costy, membre du conseil d'administration de l'April, avait participé à cette même émission sur le sujet de la vente forcée.
Je voulais faire un point sur la situation. Qui y croit encore et pour quelles raisons ? Pour y croire, il faut encore qu’il y ait de l’espoir.
Le nombre d’installations de Linux ne s’est pas envolé sur pc en revanche les difficultés s’accumulent pour le voir progresser sensiblement :
La justice européenne a sanctuarisé la vente liée pc et os par conséquent un des verrous les plus importants pour que Linux puisse se développer sur pc ne sautera jamais. Microsoft est dans son bon droit avec la vente liée pc et os. La bataille la plus importante est terminée et elle est perdue
Microsoft a un lobbying très efficace, je ne citerai que le partenariat entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale
L’UEFI et secure boot complexifient beaucoup la tâche d’installation d’une distribution Linux sur un poste. On craignait il y a quelques années qu’à terme UEFI et secure boot bloquent totalement la possibilité d’installer un autre O.S que Windows. Ce n’est pas le cas mais ça devient de plus en plus compliqué et long
Microsoft a poussé les utilisateurs vers Windows 10 en le proposant gratuitement. Il est d’ailleurs encore possible d’y passer gratuitement sans trop de difficulté
Maintenant que l’enjeu énorme de la vente liée pc et os est classé, que reste-t-il comme espoir ? Vraie question pas simple provocation.
Le nombre d’installations de Linux ne s’est pas envolé sur pc en revanche les difficultés s’accumulent pour le voir progresser sensiblement :
La justice européenne a sanctuarisé la vente liée pc et os par conséquent un des verrous les plus importants pour que Linux puisse se développer sur pc ne sautera jamais. Microsoft est dans son bon droit avec la vente liée pc et os. La bataille la plus importante est terminée et elle est perdue
Microsoft a un lobbying très efficace, je ne citerai que le partenariat entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale
L’UEFI et secure boot complexifient beaucoup la tâche d’installation d’une distribution Linux sur un poste. On craignait il y a quelques années qu’à terme UEFI et secure boot bloquent totalement la possibilité d’installer un autre O.S que Windows. Ce n’est pas le cas mais ça devient de plus en plus compliqué et long
Microsoft a poussé les utilisateurs vers Windows 10 en le proposant gratuitement. Il est d’ailleurs encore possible d’y passer gratuitement sans trop de difficulté
Maintenant que l’enjeu énorme de la vente liée pc et os est classé, que reste-t-il comme espoir ? Vraie question pas simple provocation.
Paris, le 9 septembre 2016, communiqué de presse.
La Cour de justice de l'Union européenne, dans un arrêt publié le 7 septembre 2016, scelle en Europe la vente forcée ordinateur/logiciels au lieu de protéger les consommateurs et renvoie aux juridictions nationales le soin de trancher les litiges au cas par cas.
La Cour de justice de l'Union européenne, dans un arrêt publié le 7 septembre 2016, scelle en Europe la vente forcée ordinateur/logiciels au lieu de protéger les consommateurs et renvoie aux juridictions nationales le soin de trancher les litiges au cas par cas.
Oui, le Libre, ça use. Il faut aimer se compliquer la vie parfois… On perd du temps, on s’agace, on cherche des solutions libres qui fonctionnent. Un exemple ? Je viens d’acheter un ordinateur d’une grande marque. Avec un système propriétaire pré-installé dessus. Et le Secure Boot ainsi que le système UEFI. C’est une vraie galère lorsque l’on souhaite installer un système libre à côté !
Le Secure Boot et l’UEFI complique énormément les choses pour installer un autre système à côté de celui installé par défaut. Linux ? C’est pas prévu par ces systèmes de « sécurisation »… Il faut chercher, bidouiller, essayer. Rien de simple. Mais les constructeurs sont plus ou moins « aux ordres » de grandes multinationales aux moyens gigantesques.
Il faudrait peut-être trouver des solutions fiables à ce genre de soucis ? Le projet LibraBoot a essayé de proposer des solutions… Il y a 5 ans ! Leur idée ? Une pré-installation comme maintenant, mais de 2 systèmes ! Dont 1 système libre. Pas uniquement un système propriétaire dont la société a d’énorme moyens de pression comme c’est le cas actuellement.
C’est plutôt une bonne solution je trouve. Comme cela, l’utilisateur prend connaissance qu’une autre solution à Windows est possible, qu’il peut essayer et qu’il peut choisir !
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des idées ? La proposition de LibraBoot vous semble-t-elle bonne ?
Le Secure Boot et l’UEFI complique énormément les choses pour installer un autre système à côté de celui installé par défaut. Linux ? C’est pas prévu par ces systèmes de « sécurisation »… Il faut chercher, bidouiller, essayer. Rien de simple. Mais les constructeurs sont plus ou moins « aux ordres » de grandes multinationales aux moyens gigantesques.
Il faudrait peut-être trouver des solutions fiables à ce genre de soucis ? Le projet LibraBoot a essayé de proposer des solutions… Il y a 5 ans ! Leur idée ? Une pré-installation comme maintenant, mais de 2 systèmes ! Dont 1 système libre. Pas uniquement un système propriétaire dont la société a d’énorme moyens de pression comme c’est le cas actuellement.
C’est plutôt une bonne solution je trouve. Comme cela, l’utilisateur prend connaissance qu’une autre solution à Windows est possible, qu’il peut essayer et qu’il peut choisir !
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des idées ? La proposition de LibraBoot vous semble-t-elle bonne ?
La Cour de justice de l'Union européenne, dans un arrêt publié le 7 septembre 2016, scelle en Europe la vente forcée ordinateur/logiciels au lieu de protéger les consommateurs et renvoie aux juridictions nationales le soin de trancher les litiges au cas par cas.
Dès lors que le client est prévenu et qu'il sait qu'il a la possibilité d'acheter un autre produit équivalent d'une autre marque sans logiciels préinstallés, le fait d'imposer une licence Windows à l'achat d'un ordinateur ne constitue pas une pratique commerciale déloyale qu'il faudrait interdire. Ainsi en a jugé la CJUE.
Vous avez peut-être vu passer cette semaine l’article de l’April transcrivant les aventures de Laurent Costy que l’on peut écouter ou voir sur le 56Kast.
Ce combat est intéressant même s’il n’a pas été gagné jusque-là. Par contre, il a débuté il y a de nombreuses années, à un moment où Windows régnait en maître, et il pourrait dissuader ceux d’entre vous qui souhaiteraient se faire rembourser leur licence Windows qu’ils considéreraient inutile car utilisateurs d’un OS alternatif libre.
Ce que ne dit pas l’interview, c’est que certains constructeurs ont mis en place des procédures de remboursement efficaces qui permettent d’être dédommagé de la licence Windows en quelques semaines sans avoir à fournir des pièces incongrues, ni faire un procès.
Ce combat est intéressant même s’il n’a pas été gagné jusque-là. Par contre, il a débuté il y a de nombreuses années, à un moment où Windows régnait en maître, et il pourrait dissuader ceux d’entre vous qui souhaiteraient se faire rembourser leur licence Windows qu’ils considéreraient inutile car utilisateurs d’un OS alternatif libre.
Ce que ne dit pas l’interview, c’est que certains constructeurs ont mis en place des procédures de remboursement efficaces qui permettent d’être dédommagé de la licence Windows en quelques semaines sans avoir à fournir des pièces incongrues, ni faire un procès.
Alors qu'il est critiqué pour son système de mise à jour quasi forcée vers Windows 10, Microsoft assume. Si vous fermez la popup qui vous informe de la mise à jour, c'est que vous avez accepté son contenu.
Titre : L'impossible combat contre la vente forcée
Intervenants : Laurent Costy - Camille Gévaudan
Lieu : Émission 56Kast - #75
Date : Mai 2016
Durée : 24 min
Licence : Verbatim
Pour visionner la vidéo
Présentation
Notre invité Laurent Costy raconte les cinq ans de procès qui l’ont opposé à Hewlett-Packard. Il cherchait simplement à se faire rembourser le système d’exploitation livré d’office sur son ordinateur…
Transcription
Intervenants : Laurent Costy - Camille Gévaudan
Lieu : Émission 56Kast - #75
Date : Mai 2016
Durée : 24 min
Licence : Verbatim
Pour visionner la vidéo
Présentation
Notre invité Laurent Costy raconte les cinq ans de procès qui l’ont opposé à Hewlett-Packard. Il cherchait simplement à se faire rembourser le système d’exploitation livré d’office sur son ordinateur…
Transcription
Le jeudi 25 juin 2015, la Cour de cassation a posé une question préjudicielle à la Cour de justice de l'Union européenne sur la vente forcée ordinateur/logiciels. La cour de Luxembourg se prononcera donc dans les prochaines semaines sur cette pratique. L'April attend avec impatience une décision qui pourrait confirmer le caractère déloyal de l'obligation d'acheter des logiciels quand on acquiert un ordinateur sur le marché grand public.
Le 11 septembre 2014, la Cour de cassation italienne a rendu une décision attendue sur les questions de vente forcée [it], en condamnant la société HP à rembourser à un consommateur les licences des logiciels pré-installés sur son ordinateur et qu'il ne souhaitait pas acquérir. L'April félicite l'association ADUC, qui a porté l'action, ainsi que Marco Ciurcina, avocat, pour le résultat obtenu.
Plusieurs actualités se sont bousculées ce mois-ci autour du groupe « Non aux racketiciels » de l'AFUL :
Une victoire non négligeable en cassation
le 24 janvier 2014, la Cour de cassation s'est prononcée une deuxième fois dans l'une des plus anciennes affaires du groupe de travail, Guerby contre Darty, débutée en 2006.
Elle a cassé intégralement le jugement rendu et a renvoyé l'affaire devant la juridiction de proximité de Paris, cette fois-ci celle du 4e arrondissement.
L'intérêt de cet arrêt est surtout la reconnaissance que les obligations des revendeurs restent valables même si l'acheteur n'est pas considéré comme un « consommateur moyen », ce qui était le cas ici puisque monsieur L. Guerby est informaticien et membre de l'AFUL. C'est une reconnaissance du bénéfice de ces actions pour le « consommateur moyen », qui justement est bien le dernier à être au fait de la vente forcée qui lui est imposée.
Le terme « vente forcée » est d'ailleurs maintenant préféré à celui de « vente liée » car il n'est pas sujet aux mêmes interprétations hasardeuses de certaines directives européennes récentes.
Une E-Toile d'Or lors des Vœux de l'Internet.
Ce prix, bien mérité, a été décerné lors de la 10ème cérémonie des Vœux de l'Internet organisée par RÉUSSI (Recherche et Évaluation des Usages dans la Société du Savoir et de l'Information), dans la catégorie Société Civile. Il récompense le combat pour la liberté de choix du système d'exploitation mené depuis des années par ce groupe de l'AFUL, et la persévérance de monsieur Guerby.
La remise de la récompense a eu lieu à Paris le 28 janvier 2014, en présence de prestigieux invités, dont Richard Stallman.
Alors que les plateformes mobiles, souvent encore plus fermées, dépassent les PC en terme de ventes, et que les révélations d'Edward Snowden nous montrent qu'il est nécessaire de contrôler sa machine au lieu de la laisser nous espionner, le combat contre la vente forcée du système d'exploitation avec les machines n'a jamais été si nécessaire.
Une victoire non négligeable en cassation
le 24 janvier 2014, la Cour de cassation s'est prononcée une deuxième fois dans l'une des plus anciennes affaires du groupe de travail, Guerby contre Darty, débutée en 2006.
Elle a cassé intégralement le jugement rendu et a renvoyé l'affaire devant la juridiction de proximité de Paris, cette fois-ci celle du 4e arrondissement.
L'intérêt de cet arrêt est surtout la reconnaissance que les obligations des revendeurs restent valables même si l'acheteur n'est pas considéré comme un « consommateur moyen », ce qui était le cas ici puisque monsieur L. Guerby est informaticien et membre de l'AFUL. C'est une reconnaissance du bénéfice de ces actions pour le « consommateur moyen », qui justement est bien le dernier à être au fait de la vente forcée qui lui est imposée.
Le terme « vente forcée » est d'ailleurs maintenant préféré à celui de « vente liée » car il n'est pas sujet aux mêmes interprétations hasardeuses de certaines directives européennes récentes.
Une E-Toile d'Or lors des Vœux de l'Internet.
Ce prix, bien mérité, a été décerné lors de la 10ème cérémonie des Vœux de l'Internet organisée par RÉUSSI (Recherche et Évaluation des Usages dans la Société du Savoir et de l'Information), dans la catégorie Société Civile. Il récompense le combat pour la liberté de choix du système d'exploitation mené depuis des années par ce groupe de l'AFUL, et la persévérance de monsieur Guerby.
La remise de la récompense a eu lieu à Paris le 28 janvier 2014, en présence de prestigieux invités, dont Richard Stallman.
Alors que les plateformes mobiles, souvent encore plus fermées, dépassent les PC en terme de ventes, et que les révélations d'Edward Snowden nous montrent qu'il est nécessaire de contrôler sa machine au lieu de la laisser nous espionner, le combat contre la vente forcée du système d'exploitation avec les machines n'a jamais été si nécessaire.
Le 22 janvier 2014, la Cour de cassation a rendu une nouvelle décision sur la vente forcée ordinateur/logiciels. Elle rappelle son jugement de novembre 2010 sur la nécessité d'évaluer la question de manière claire et objective, afin de s'assurer que les droits des consommateurs soient respectés.
La décision fait suite à un feuilleton en plusieurs étapes : en juin 2006, un consommateur a acheté un ordinateur avec des logiciels pré-installés et, ne pouvant se les faire rembourser, a saisi le tribunal de proximité. Débouté, il avait alors saisi la Cour de Cassation, qui avait cassé le jugement de première instance dans sa décision du 15 novembre 2010 en considérant que le juge de proximité « n'[avait] pas donné de base légale à sa décision ». L'affaire avait donc été renvoyée au tribunal de proximité, qui a de nouveau refusé la demande en arguant de la qualité de spécialiste en informatique du consommateur. La Cour de cassation, à nouveau saisie, vient d'annuler à nouveau le jugement : la question de savoir si la vente forcée est illégale ou non n'a rien à voir avec la qualité du demandeur.
Cette décision est importante, car elle rappelle que le fait qu'une pratique commerciale soit ou non trompeuse ne dépend pas de la personne qui conteste la vente, mais de l'aspect trompeur pour le consommateur moyen, celui-ci était considéré comme une personne théorique.
L'affaire doit donc désormais retourner devant le tribunal de proximité.
Pour plus d'information, vous pouvez également consulter le site de l'AFUL sur le sujet.
La décision fait suite à un feuilleton en plusieurs étapes : en juin 2006, un consommateur a acheté un ordinateur avec des logiciels pré-installés et, ne pouvant se les faire rembourser, a saisi le tribunal de proximité. Débouté, il avait alors saisi la Cour de Cassation, qui avait cassé le jugement de première instance dans sa décision du 15 novembre 2010 en considérant que le juge de proximité « n'[avait] pas donné de base légale à sa décision ». L'affaire avait donc été renvoyée au tribunal de proximité, qui a de nouveau refusé la demande en arguant de la qualité de spécialiste en informatique du consommateur. La Cour de cassation, à nouveau saisie, vient d'annuler à nouveau le jugement : la question de savoir si la vente forcée est illégale ou non n'a rien à voir avec la qualité du demandeur.
Cette décision est importante, car elle rappelle que le fait qu'une pratique commerciale soit ou non trompeuse ne dépend pas de la personne qui conteste la vente, mais de l'aspect trompeur pour le consommateur moyen, celui-ci était considéré comme une personne théorique.
L'affaire doit donc désormais retourner devant le tribunal de proximité.
Pour plus d'information, vous pouvez également consulter le site de l'AFUL sur le sujet.
Mediapart a publié un article intitulé Ministère de la Défense et Microsoft : les dessous du contrat «open-bar», dossier sur lequel nous travaillons depuis des mois. Le site d'informations a également publié une lettre ouverte dans laquelle notre président Lionel Allorge interpelle le Président de la République.
Du côté législatif français, lors de l'examen en seconde lecture du projet de loi consommation, le gouvernement et les députés socialistes ont maintenu les entraves au libre choix du consommateur notamment sur la vente forcée ordinateur/logiciels.
Pendant ce temps-là, des membres du congrès péruvien ont déposé un projet de loi pour favoriser la mise en œuvre des logiciels libres dans les institutions de l'État. Nous avons traduit en français ce projet de loi et nous suivrons ce dossier avec attention.
Sur le front du dossier brevet unitaire, la Commission européenne a répondu à une question écrite d'une eurodéputée qui permet cependant de donner des arguments supplémentaires sur l'insécurité juridique du montage qu'est l'accord sur la juridiction unifiée des brevets.
Dans le contexte actuel de surveillance généralisée les outils libres pour le respect de la vie privée sont de plus en plus essentiels. Nous avons ainsi relayé la campagne de financement participatif de GnuPG.
Du côté législatif français, lors de l'examen en seconde lecture du projet de loi consommation, le gouvernement et les députés socialistes ont maintenu les entraves au libre choix du consommateur notamment sur la vente forcée ordinateur/logiciels.
Pendant ce temps-là, des membres du congrès péruvien ont déposé un projet de loi pour favoriser la mise en œuvre des logiciels libres dans les institutions de l'État. Nous avons traduit en français ce projet de loi et nous suivrons ce dossier avec attention.
Sur le front du dossier brevet unitaire, la Commission européenne a répondu à une question écrite d'une eurodéputée qui permet cependant de donner des arguments supplémentaires sur l'insécurité juridique du montage qu'est l'accord sur la juridiction unifiée des brevets.
Dans le contexte actuel de surveillance généralisée les outils libres pour le respect de la vie privée sont de plus en plus essentiels. Nous avons ainsi relayé la campagne de financement participatif de GnuPG.
Mise à jour mardi 10 décembre 2013 : l'amendement n°82 a été rejeté, le n°83 a été adopté, le n°66 a été rejeté.
Lundi 9 décembre 2013, le projet de loi consommation fait son retour à l'Assemblée nationale par l'examen en seconde lecture du texte en séance publique. Plus de 470 amendements ont été déposés, dont certains nous concernent. Il est important d'agir dès maintenant.
Lundi 9 décembre 2013, le projet de loi consommation fait son retour à l'Assemblée nationale par l'examen en seconde lecture du texte en séance publique. Plus de 470 amendements ont été déposés, dont certains nous concernent. Il est important d'agir dès maintenant.
Le projet de loi consommation fait son retour à l'Assemblée nationale. L'examen en seconde lecture du texte et des amendements va débuter mardi 19 novembre 2013 en commission des affaires économiques.
Dans le cadre de l'examen du projet de loi consommation, les sénateurs ont débattu le mercredi 11 septembre 2013 de trois amendements portant sur la vente forcée ordinateurs/logiciels. Malgré une attente forte de la part des consommateurs et un avis favorable du rapporteur, les amendements ont finalement été rejetés suite à un argumentaire honteux du ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation Benoît Hamon.
Le gouvernement a déposé un projet de loi relatif à la consommation qui pour objectif « le renforcement de la protection des consommateurs contre les pratiques déloyales ».
C'est dans ce cadre que le groupe GDR a déposé l'amendement 711 défendu par madame Jacqueline Fraysse, députée dans les Hauts-de-Seine.
L'ADULLACT, l'AFUL et Framasoft soutiennent cet amendement qui veut que l'acheteur soit informé du prix de chacun des logiciels vendus avec un ordinateur.
Certes on peut regretter que ce ne soit pas une interdiction explicite de la vente liée des logiciels avec un ordinateur mais cet amendement serait un appréciable pas en avant. Espérons que nos députés sauront nous représenter et résister aux pressions qu'ils subissent.
C'est dans ce cadre que le groupe GDR a déposé l'amendement 711 défendu par madame Jacqueline Fraysse, députée dans les Hauts-de-Seine.
L'ADULLACT, l'AFUL et Framasoft soutiennent cet amendement qui veut que l'acheteur soit informé du prix de chacun des logiciels vendus avec un ordinateur.
Certes on peut regretter que ce ne soit pas une interdiction explicite de la vente liée des logiciels avec un ordinateur mais cet amendement serait un appréciable pas en avant. Espérons que nos députés sauront nous représenter et résister aux pressions qu'ils subissent.
Dans le cadre du projet de loi relatif à la consommation, L’ADULLACT, l’AFUL et Framasoft apportent leur soutien, sans réserve, à l’amendement 711 déposé par le groupe GDR et défendu par Jacqueline Fraysse. Cet amendement va dans la bonne voie pour mettre un terme au scandale des racketiciels, c’est-à-dire à la vente forcée de logiciels non demandés lors de l’achat de matériel informatique.
Les associations du logiciel libre appellent donc tous les députés, de toute tendance politique, à soutenir vivement cet amendement !
Au dernier épisode…
Les associations du logiciel libre appellent donc tous les députés, de toute tendance politique, à soutenir vivement cet amendement !
Au dernier épisode…